Des projectiles par milliers, balancés violemment par-dessus les tribunes par les supporters oranais pendant et après la rencontre, une dizaine de blessés dont trois ensanglantés conduits en urgence à l'hôpital, plusieurs véhicules (pourtant satationnés à l'intérieur du stade) endommagés et un… climat de peur et d'insécurité devenu presque habituel par la force des choses, tel a été le cadre “extra-sportif” de cette demi-finale Usma-MCO. Mais encore une fois, le vandalisme des pseudo-supporters du club d'El-Hamri a failli provoquer un drame, sur le chemin du retour, puisque les automobilistes ont été contraints d'effectuer un grand détour à la sortie de Djidiouia pour éviter la localité de H'madena, au niveau de laquelle la route a été carrément bloquée, à cause de l'éternel conflit “supporters du MCO-autochtones”. Trois véhicules ont été partiellement détruits, une Renault Mégane dont les occupants ont été transférés dans un état grave à l'hôpital de Mostaganem, une Renault Kangoo et une Daewoo, nous ont affirmé des témoins oculaires. Un des supporters présents a, quant à lui, été évacué à l'hôpital après sa chute de l'autocar qui transportait un groupe d'inconditionnels Rouge et Blanc. Concernant les véhicules garés au niveau du parking du stade qui ont été endommagés, l'on citera, entre autres, le bus de l'USMA dont un carreau a été brisé, la voiture du dirigeant oranais Arezgi Lebbah, dont le pare-brise a volé en éclats, tout comme celles du responsable de la firme turque, futur sponsor du MCO, et du frère de l'ex-international chélifien Belgherbi. Quant à la délégation mouloudéenne, elle ne quittera le stade Boumerzag qu'à 19 heures. Afin d'éviter les supporters fous furieux, les sociétaires du MCO ont préféré faire un détour par Ténès. Ils ne sont arrivés à Oran qu'à…1 heure du matin… A. K.