Les responsables grecs, qui ont déployé des moyens sans précédent pour assurer une sécurité maximum aux Jeux Olympiques d'Athènes, étaient confiants hier sur les mesures prises qu'ils jugent dissuasives pour les terroristes. “Je me sens très en sécurité” en Grèce, a ainsi affirmé, hier, l'ancien président américain, George Bush, à la télévision nationale NET. M. Bush est arrivé mardi en Grèce pour diriger la délégation américaine aux Jeux. “Nous avons créé un environnement hostile à toute menace, tout ce qu'on a fait est énorme, mais la garantie absolue n'existe pas”, a affirmé un haut responsable grec de sécurité, sous le couvert d'anonymat. “Nous ne disposons à l'heure actuelle d'aucune information particulière sur l'éventualité d'un attentat en Grèce pendant les Jeux, ni d'origine étrangère, ni d'origine grecque”, a-t-il ajouté. Avec un budget sécurité de 1,2 milliard d'euros, la Grèce a “beaucoup dépensé”, souligne-t-il. Outre les 70 000 hommes déployés directement pour la sécurité des Jeux, et ce, sans compter les dizaines de milliers de soldats mobilisés, “nous comptons aussi beaucoup sur l'aide de la population”. Au niveau sécuritaire, “tout est en place, dans les airs, sur la mer et sur terre”. “Athènes est prête”, a lancé, par ailleurs, la présidente du Comité d'organisation des J.O. (Athoc), Gianna Angelopoulos-Daskalaki, hier, lors d'une conférence de presse consacrée à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques qui aura lieu demain soir au Stade olympique.