Les Jeux sont de retour en Grèce, leur terre natale, la ville de leur renaissance. Des millions de témoins à travers le monde ont assisté en direct à la cérémonie d'ouverture qui fut tout simplement grandiose. Il y avait plein de couleurs dans un stade où se sont installés des milliers de spectateurs pour assister à un voyage dans le temps. La préhistoire, les dieux de la musique, de la lumière, de l'amour, de la mer, Hercule, le père mythologique des Jeux, les déesses, les héros grecques de l'indépendance, Pierre de Coubertin... ont constitué les éléments forts de cette machine à remonter le temps qui nous a plongés dans l'Antiquité et dans l'histoire avant de céder le passage au futur. Les spectateurs ont assisté dans un stade olympique aux tribunes combles à un spectacle présenté par l'animateur Nikos Aliagas et la « grande prêtresse » Thalia Prokopiou qui a allumé la torche olympique au cours de la cérémonie d'allumage du site antique d'Olympie. Les Jeux sont de retour en Grèce, leur terre natale, la ville de leur renaissance. Des millions de témoins à travers le monde ont assisté en direct à la cérémonie d'ouverture qui fut tout simplement grandiose. Il y avait plein de couleurs dans un stade où se sont installés des milliers de spectateurs pour assister à un voyage dans le temps. La préhistoire, les dieux de la musique, de la lumière, de l'amour, de la mer, Hercule, le père mythologique des Jeux, les déesses, les héros grecques de l'indépendance, Pierre de Coubertin... ont constitué les éléments forts de cette machine à remonter le temps qui nous a plongés dans l'Antiquité et dans l'histoire avant de céder le passage au futur. Les spectateurs ont assisté dans un stade olympique aux tribunes combles à un spectacle présenté par l'animateur Nikos Aliagas et la « grande prêtresse » Thalia Prokopiou qui a allumé la torche olympique au cours de la cérémonie d'allumage du site antique d'Olympie. Les deux hôtes de la soirée ont sollicité le public pour le spectacle et lui ont présenté les différentes manières de prendre part à la cérémonie - les spectateurs y auront en effet un rôle actif. Avec l'appoint de 2.162.000 litres d'eau, de lumières psychédéliques, de vidéos, de feux prométhéens et d'un réseau de câbles aériens, la partie artistique s'est efforcée, voire surpassée, en originalité et en faste, comme il est désormais de règle, celle des Jeux précédents de Sydney. Le rapport officiel de ces derniers Jeux indiquent que 4,5 milliards de téléspectateurs avaient alors vu tout ou partie, en direct ou en différé, ce qui est devenu la discipline olympique la plus importante.Il y avait plein de symboles de paix dans cette cérémonie d'ouverture qui a vu par la suite le défilé des pays participants, à leur tête la Grèce. L'Algérie, dont le porte-drapeau était Saïd-Gerni, fera son apparition en treizième position. Les meilleurs athlètes du monde sont accueillis dans une ambiance bon enfant annonciatrice d'une quinzaine olympique qui fera certainement date. Dans les tribunes, les dirigeants du monde politique étaient au rendez-vous à Athènes pour cette cérémonie d'ouverture des Jeux, sous la protection d'un dispositif de sécurité sans précédent. D'ailleurs, il est utile de rappeler que le centre d'Athènes était désert en raison de mesures de sécurité sans précédent prises à trois heures de la cérémonie d'ouverture. Les deux grandes avenues de la ville qui mènent au stade olympique de l'OAKA étaient interdites à la circulation. Seuls les véhicules accrédités pouvaient y circuler. Selon les consignes données par les autorités, les citoyens et les touristes qui souhaitent suivre la cérémonie d'ouverture, devaient utiliser les transports en commun pour se rendre à l'OAKA. Près de 30 000 policiers, militaires, pompiers et gardes-côtes étaient directement impliqués hier pour assurer la sécurité des Jeux dans la capitale grecque. Au total, 70 000 personnes sont mobilisées à travers le pays, et particulièrement à Athènes et les quatres autres villes olympiques, pour assurer la sécurité. Ayant fait de la sécurité sa première priorité, Athènes a dépensé plus d'un milliard d'euros dans ce domaine, le plus cher budget dans l'histoire olympique.C'est la deuxième fois en 108 ans que la Grèce, qui fut le berceau de l'olympisme dans l'Antiquité, accueille les Jeux de l'ère moderne. Les tout premiers avaient déjà été organisés modestement à Athènes en 1986. Les doutes sur l'organisation ont été levés. Restent les craintes pour la sécurité. Il faudra bien sûr attendre le 29 août, date de la cérémonie de clôture, pour faire un bilan. Pour l'heure, comme l'a souligné Jacques Rogge, le président du Comité international olympique (CIO), « tout ce qui était humainement possible a été fait ». Par son ampleur, son coût et sa sophistication, le dispositif militaro-policier est sans précédent pour une manifestation sportive. Et cela sans qu'Athènes paraisse être en état de siège. Les plus de 100.000 membres des forces de sécurité mobilisés sont très peu visibles. Ceux qui sont omniprésents en revanche sont les responsables du contrôle antidopage. Ils ont promis de mauvaises surprises pour les tricheurs et le président Rogge ne serait pas étonné d'une hausse sensible des cas positifs. Ce serait paradoxalement la preuve, à ses yeux, que les contrôles, notamment ceux effectués de manière inopinée, sont de plus en plus efficaces.