“Ce n'est pas mon problème!!!”. Voilà ce qu'a répondu la responsable du Centre pédagogique El-Besma d'El-Madania à une parente en détresse, Mme Chehidi, après qu'elle eut refusé de l'aider. Cette mère de famille, employée de l'administration, vit une situation de détresse réelle : son fils Imed, âgé de 6 ans, souffre d'un retard mental qui a nécessité par décision du ministre de la Solidarité et de la famille (et aussi grâce à l'émission de Salim Sadoun) son inscription dans ce centre. Inscription normale, mais que de difficultés du côté de Madame la directrice pour faire admettre Imed l'an dernier ! Et après avoir été admis, il a été décidé, sans que la maman soit, au préalable, mise au courant, qu'il ne serait scolarisé que durant la matinée. Et ce, au nom de quoi ? Du conseil de la santé, lui a-t-on rétorqué alors qu'aucune décision ne lui fut notifiée malgré réclamation. Depuis, l'enfant est malheureux, ses camarades, sans exception, ont classe toute la journée. À cette souffrance, la responsable du centre n'a eu pour toute réponse que : “Faites ce que vous voulez, je ne donne rien !!!”. Est-ce correct et admissible de la part d'une responsable d'un centre éducatif public, censée consoler, soutenir et encourager des parents et des enfants en détresse. Il faut savoir par ailleurs que grâce à Imed et à l'émission de Salim Sadoun, le Centre a bénéficié d'un équipement très important...