Remise des Prix aux meilleurs travaux de presse à Médéa: Peu de participation et des interrogations C'est dans la grande salle de conférences de la faculté de droit et des sciences juridiques que la cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours national récompensant les meilleurs travaux de presse a eu lieu, la veille de la célébration du 1er novembre. Au cours de la cérémonie du concours instauré par le wali de Médéa, les journalistes de Radio Titteri ont remporté les 3 prix prévus dans la catégorie radio, un prix d'encouragement a été décerné dans la catégorie presse écrite faute de participation suffisante, alors qu'aucun prix n'a été accordé dans la catégorie "audiovisuel". L'annulation de prix dans les 2 dernières catégories résulte du peu d'enthousiasme des journalistes et correspondants locaux à prendre part à la course, sachant que les résultats ne seront pas à la hauteur de leurs attentes. En effet, le concours n'a pas requis de participation de la corporation, notamment celle activant localement, étant échaudée par les expériences passées. En dépit de sa dotation financière, il n'a pu séduire les hommes de la presse locale qui ont émis des réserves à propos de la compétence du jury de sélection des travaux. Le jury, indiquent-ils, ne comptant en son sein aucun professionnel de la presse écrite ou de la radio locale. D'ailleurs, est-il concevable de confier à l'appréciation d'un jury composé de fonctionnaires et de non professionnels des travaux de presse à l'effet de leur évaluation selon des critères demeurés imprécis pour le plus grand nombre ? Toutefois, la corporation locale, qui compte une trentaine de journalistes et de correspondants, espère que les prochaines éditions revêtiront un caractère scientifique et objectif, et seront soumises à la sélection par un jury composé de spécialistes, d'universitaires et de professionnels, quitte à ce que ces derniers soient issus des rédactions des différents organes nationaux. M. EL BEY Le CW121 routier Khemis: El Khechna-Rouiba en piteux état Le chemin de wilaya n°121, reliant Khemis El-Khechna dans la wilaya de Boumerdès à Rouiba dans la wilaya d'Alger, se détériore de jour en jour. En sus des nids-de-poule, cet important axe routier est devenu un vrai casse-tête pour les automobilistes et cause d'énormes désagréments aux usagers de la route. Cette voie, très fréquentée par les automobilistes, dessert de nombreuses localités des wilayas d'Alger et Boumerdès, dont Sbaât, Benchoubane, Mouatsa, Chebacheb et bien d'autres. Malgré les travaux de réfection qui y ont été engagés ces dernières années, la chaussée demeure impraticable en plusieurs endroits, notamment au lieu-dit Sbaât, une localité relevant de la commune de Rouiba. Outre les va-et-vient des camions de gros tonnage l'existence sur cette route de plusieurs stations de lavage de véhicules ont endommagé ce tronçon. "Depuis l'accident qui a coûté la vie à une étudiante, lequel a suscité la colère des riverains, les autorités locales de Rouiba on installé plusieurs ralentisseurs hors normes sur cette route, mais sans qu'ils pensent à mettre une nouvelle couche de bitume pour réparer les nids-de-poule et les cratères. Cette route est aussi un vrai danger pour les piétons en raison d'absence de trottoirs et d'éclairage public", nous a déclaré un groupe de citoyens habitant la région. En attendant la réfection de cet important tronçon routier, les automobilistes et les habitants de cette contrée devront prendre leur mal en patience. N. Z.