Azzedine Aït Djoudi est le nouvel entraîneur du MCEE. Le désormais ex-coach du Nasria a paraphé mercredi dernier un contrat qui s'étalera jusqu'à la fin de la saison en cours. Il succède au technicien français Denis Kouavic, qui a fini par résilier son contrat le liant au club des Hauts-Plateaux. Contacté par Liberté, l'ex-sélectionneur national olympique, qui prendra officiellement ses fonctions demain, a affirmé que les contacts entre lui et le président Arrès Harada sont allés très vite avant qu'ils ne tombent sur un accord final. "Pour tout vous dire, j'avais des sérieux contacts avec d'autres clubs locaux et de l'étranger. Cependant, c'est avec le président Harada, que je salue au passage, que tout est allé très vite. Son discours m'a convaincu. Je ne vous cache pas aussi que le challenge du MCEE m'intéressait à plus d'un titre, d'autant plus qu'il s'apprête à jouer la coupe de la CAF, et c'est ça peut-être qui a fait la différence par rapport aux autres propositions que j'ai reçues", nous a dit le nouveau driver de Babya. Questionné sur son idée de l'équipe qu'il aura à diriger maintenant, l'ancien entraîneur de la JSK a estimé que la formation eulmie renferme un jeune effectif qui a fait ses preuves. "Il existe une certaine stabilité déjà. C'est une équipe perfectible et qui a une bonne marge de progression. On va tenter de rester dans la continuité. Cela dit, on aura beaucoup de travail devant nous, notamment pour améliorer l'aspect défensif de l'équipe", a souligné notre interlocuteur, qui ajoute concernant les objectifs qui lui ont été assignés par la direction du club : "Mon objectif, c'est d'essayer de finir la saison dans les quatre premières places au classement. Je sais que ça ne sera pas de tout repos, mais avec le travail et l'aide de tous, on pourra y arriver." "Pour ce qui est de la CAF, on visera la phase des poules de cette compétition. Je ferais de mon mieux pour atteindre mes objectifs", a-t-il conclu. Pour sa part, le président Arrès Harada est persuadé que le coach Aït Djoudi va réussir dans sa nouvelle tâche. "Il a fait ses preuves. Je pense avoir fait le bon choix. On était sur quelques pistes, mais nous avons préféré Aït Djoudi pour la simple raison que c'est l'entraîneur qu'il nous faut. Il correspond aussi à notre vision et à nos ambitions. Je le voulais déjà l'été dernier après le départ de Jules Accorsi. Cependant, il voulait rester dans la capitale à cette époque. Maintenant, il est avec nous. On va faire tout notre possible pour lui faciliter la tâche", a ajouté le patron de Babya.