L'arrivée de Boualem Charef à la barre technique du MCA en début de saison était perçue par la grande majorité des supporters du Doyen comme étant la meilleure affaire pour placer le MCA au dessus de tous. Une confiance totale est placée en Charef. Ce dernier n'a pas hésité à renvoyer 15 joueurs dès son arrivée en été dernier : Besseghier, Bouguèche, Kacem, Metref, Belaïd, Fabre, Boucherit, Bensalem, Daoud, Bouzidi, Moumen, Ghazi, Lavatsa, et Dibi ; tous renvoyés pour être remplacés par des joueurs qui étaient sous sa coupe à l'USMH, à savoir Hendou, Azzi, Sylla, sauf que la mayonnaise n'a pas pris. Charef, qui a pourtant réussi à remporter la supercoupe face à l'USMA, perdait de sa crédibilité au fil des journées. La méthode de travail de Charef et son caractère n'ont pas plu aux joueurs, une situation qui a plongé l'équipe dans une crise. Résultat : le Mouloudia n'arrivait plus à gagner, du jamais vu ! les Vert et Rouge ont enchaîné six défaites de suite en cette phase aller. À partir de cet instant, Charef a réalisé qu'il n'est plus dans son jardin favori, l'hostilité des supporters ainsi que les joueurs poussant la direction du club à se séparer à l'amiable avec son entraîneur. Charef ne faisait plus l'unanimité. Au départ, il y a eu erreur de casting de la part des deux parties, le Mouloudia l'a payé cash. Le MCA trouve du mal à quitter la lanterne rouge avec 11 points dans l'escarcelle, une place que personne ne s'y attendait pour un club dont le budget annuel avoisine les 70 milliards de centimes. Le Mouloudia engage par la suite le technicien portugais Artur Jorge pour sauver la baraque lors de la phase retour. R. A.