Un scandale vient d'éclater au grand jour à l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Hussein-Dey, à Alger. Impliquant deux fonctionnaires dudit office, cette affaire a été résolue grâce au concours des victimes qui ont déposé plainte après avoir reçu des ordres de versement falsifiés pour prétendre à un logement social participatif (LSP). Les pièces falsifiées, tombées entre les mains des gendarmes de la Section de recherche de la Gendarmerie nationale (SRGN) d'Alger, témoignent, on ne peut mieux, de l'escroquerie dont ont été victimes des "souscripteurs" malheureux et tentés par cette mésaventure. Suite à quoi, les gendarmes-enquêteurs ont ouvert une enquête pour falsification de neuf ordres de versement de logements sociaux participatifs que des citoyens avaient reçus auprès de l'OPGI d'Hussein-Dey. Les investigations entreprises par la SRGN ont fait ressortir que ces documents ont été falsifiés par une dame, fonctionnaire à l'OPGI, avec la complicité de son collègue, pour ensuite les remettre, avec la connivence des autres mis en cause, aux victimes, en contrepartie de sommes allant de 20 à 50 millions de centimes. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal d'Hussein-Dey, les sept mis en cause, dont deux fonctionnaires et deux repris de justice, ont été inculpés pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux, abus d'autorité et escroquerie, dont ont été victimes neuf citoyens. Un des repris de justice a été écroué, cinq des mis en cause, dont une dame fonctionnaire à l'OPGI, ont été placés sous contrôle judiciaire, alors que le dernier fonctionnaire à l'OPGI de Hussein-Dey a été cité à comparaître à une audience ultérieure. F. B.