Un plan de circulation de la ville de Bouira s'avère plus qu'urgent, car s'aventurer à travers les artères du chef-lieu de wilaya n'est pas une sinécure. Il faut s'armer de patience et disposer de beaucoup de temps pour circuler dans la ville de Bouira à bord d'un véhicule. Pour une simple course d'un point à l'autre de la ville, il faudra en moyenne plus d'une demi-heure pour faire un trajet de 5 km entre les deux lobes de la ville. Même durant ces vacances scolaires de printemps, la circulation est particulièrement ardue au niveau de certains endroits névralgiques, comme l'entrée est de la ville ou de l'intersection entre la RN05 et le CW127 jusqu'à la cité des 32-Logements, pas moins de 30 minutes sont nécessaires pour franchir trois malheureux kilomètres. Depuis quelques semaines, des travaux ont été lancés et des panneaux d'interdiction ont été installés un peu partout. Des plaques de signalisation qui n'ont pas reçu la bénédiction des riverains qui sont contraints de faire un long détour pour rejoindre leurs domiciles. C'est le cas à la cité des 130-Logements au cœur de la ville de Bouira où pour rejoindre la Cité Ouest et la cité AADL, un panneau d'interdiction de tourner à gauche a été installé. Une plaque qui depuis son installation n'a pas permis de désengorger l'important trafic sur ce tronçon mais qui en plus a rendu la circulation infernale sur d'autres axes. La directive du wali était pourtant claire en préconisant l'installation de ces plaques de signalisation, mais pas avant la livraison du futur contournement du boulevard Zemour-Mohand-Arav. Aussi bien pour le maire de Bouira que pour l'officier responsable de la voie publique, ces interdictions n'ont pas lieu d'être pour le moment et ils admettent que l'installation de ces plaques de signalisation est prévue dans le futur plan de circulation. Un plan qui tarde à voir le jour et qui est attendu avec impatience pour désengorger un tant soit peu les artères du chef-lieu devenues invivables. H. B.