«Comment voulez-vous qu'on applique la loi quand les panneaux de signalisation routière sont inexistants ? » s'interrogera un agent de l'ordre devant l'étranglement de la circulation routière au centre-ville d'Arzew. L'avenue des Martyrs de la Révolution, l'une des principales artères commerciales de la ville pétrolière, vit quotidiennement au rythme de bouchons aggravés par les stationnements anarchiques. Les deux flancs de ladite artère sont occupés, à longueur de journée, par les véhicules et ce à défaut de plaques de signalisation harmonisant le stationnement au niveau de cette voie où le mouvement routier est stoppé à cause des arrêts continuels des taxis de la ville, contraints eux aussi, par le plan de circulation en vigueur dans la ville pétrolière, d'emprunter le même accès. Les automobilistes garent leurs véhicules sur les deux bas-côtés de ladite avenue, en toute impunité, et pour cause l'absence d'écriteaux de stationnement réglementé tout le long des lieux. D'après certains habitués, des actes de vandalisme et aussi leur télescopage involontaire par des véhicules sont les principales causes du manque de panneaux au niveau de plusieurs voies de circulation du centre-ville. Selon des témoignages, un ouvrier, pour des travaux de façade, aurait ôté purement et simplement une plaque de signalisation faisant état du stationnement alterné au niveau de la même artère principale. En conséquence, on assiste quotidiennement à la recrudescence de cortèges de véhicules circulant à la vitesse de la tortue où éclatent souvent des échauffourées entre conducteurs placés dans de mauvaises postures. Souvent, il nécessite plus de dix minutes aux chauffeurs pour parcourir les quelques mètres de ladite rue. Le même cas s'applique à différents points routiers névralgiques, notamment le boulevard Franz Fanon qui se transforme en calvaire pour les automobilistes du fait de la présence d'une colonne de véhicules obligés à faire la chaîne pour s'approvisionner en énergie de la seule pompe à essence de la ville, en activité. «Les feux de signalisation sont mal réglés et, par conséquent, très longs. Ce qui favorise l'étouffement de la circulation au niveau de l'intersection située tout près du siège central de la poste» expliquera un conducteur exaspéré. Les responsables sont interpellés donc devant cette situation et des solutions doivent être trouvées pour y remédier