Le groupe industriel des ciments d'Algérie Gica a été créé le 26 novembre 2009, à la faveur de la transformation juridique de la société de gestion des participations SGP, industrie des ciments et de sa fusion avec les groupes régionaux de ciment. Il produit aujourd'hui 11 500 000 t/an, un volume qu'il ambitionne de porter à plus de 13 millions t/an, à l'horizon 2017-2018. Le groupe travaille à l'extension des capacités des cimenteries en exploitation, un projet que Gica compte concrétiser l'année prochaine. Dans cette perspective, la société des ciments de Zahana verra sa production en ciment passer à 1 200 000 t/an, la société des ciments de la Mitidja à 650 000 t/an, la société des ciments de Tébessa à 500 000 t/an, la société des ciments de Aïn El-Kebira, l'entreprise des ciments et dérivés d'Ech-Chéliff, ainsi que la société des ciments de Béni Saf à deux millions de tonnes par an chacune. Cela donne plus de huit millions de tonnes par an de gagnés en production. Gica a, par ailleurs, dans les pipes de nouvelles capacités à réaliser. Il s'agit des projets de Sigus Oum El-Bouaghi (deux millions de tonnes), de la cimenterie de Béchar (un million de tonnes), de la cimenterie d'El-Bayadh (500 000 t), de la cimenterie de Tamanrasset (500 000 t), de cimenterie d'Illizi (500 000 t). Cela correspond à une capacité supplémentaire en production établie à 4 500 000 t/an. Ces projets, le groupe des ciments d'Algérie projette de les réaliser dans l'intervalle 2016-2018, ainsi que nous l'explique Farouk Attar, assistant en communication au Centre d'études et de services technologiques de l'industrie des matériaux de construction (Cetim), une des importantes filiales du groupe Gica. Le groupe est doté de 25 358 000 000 DA de capital social détenu en totalité par l'Etat. Gica, leader national de l'industrie du ciment (65% de la production nationale), avec un ensemble de 12 cimenteries réparties sur l'ensemble du territoire dont on peut citer la Scimat de Aïn Touta (Batna) ; la Schb de Hama Bouziane (Constantine) ; la Schs de Hadjar Soud (Skikda) ; la Scaek de Aïn El-Kebira (Sétif) ; la Sct de Tébessa ; la Scseg de Sour El-Ghozlane (Bouira) ; la Scmi de Meftah (Blida) ; la Scal de Raïs Hamidou (Alger) ; l'Ecde d'Oued Sly (Chlef) ; la Sciz de Zahana (Mascara) ; la Scibs de Beni Saf (Aïn Témouchent) ; la Scis d'El-Hassasna (Saïda). S'y ajoutent trois sociétés de production de granulats et bétons prêts à l'emploi : Granu-Centre, Granu-Ouest, Granu-Est, et trois sociétés de distribution et de commercialisation des matériaux de construction que sont la société de distribution des matériaux de construction-Centre, la société de distribution des matériaux de construction-Ouest, la société de distribution nouvelle pour la construction (DNC). S'y superpose le Centre d'études et de services technologiques de l'industrie des matériaux de construction cité plus haut, dont la mission se résume en ceci : prestations d'études et assistance, audits et expertises, prestations environnement, essais et analyses de laboratoires, développement industriel... Le Cetim est un outil collectif pour accompagner les entreprises de production de l'industrie des matériaux de construction dans leurs efforts de mise à niveau, de rentabilisation et de développement, souligne M. Attar. Le contrôle de la chaîne de production, l'analyse des divers niveaux de la chaîne de production, le contrôle de conformité aux normes et règlements, ainsi que les contrôles techniques spécifiques des équipements et des installations industrielles font partie également du champ de compétences du Cetim, comme l'explique M. Attar. Le centre est impliqué également dans la classification des produits, l'élaboration de fiches techniques des produits, le suivi des travaux de mise en œuvre, l'uniformisation des méthodes et de la formation pour contrôle qualité et l'inspection et agréage des marchandises des matériaux de construction. Y. S.