A la sortie de l'examen de la matière "sciences naturelles", le mardi 09 juin, les candidats qui passaient leur Bac du lycée Amara Rachid, à Benaknoun (Alger), avaient des réactions nuancées. « Le sujet était très long, mais par rapport à celui des maths, il était du moins abordable », commente Yasmine. Le sujet de math avait déstabilisé les candidats, affirme un parent d'élève, qui était sur place. Questionné à propos de l'erreur au sujet de langue arabe, il a indiqué qu'il trouvait cela inadmissible. Concernant la triche, les candidats du centre Amara Rachid, semblaient sereins. « Il n'y a pas eu de triche, le sujet de science était très long, même si on voulait tricher on n'aurait pas eu le temps », rapporte une autre candidate. En revanche, sur Twitter, les commentaires sur la tricherie high-tech variaient entre humour et colère.
La goutte qui a fait déborder le vase était bien celle de la candidate surprise en flagrant délit de fraude, en ayant recours à un système de communication satellitaire dissimulé dans son oreille. D'ailleurs, la veille de cet « événement », soit le lundi soir, la ministre avait donné une conférence de presse où elle a mis en garde contre ce phénomène de fraude. Tout en promettant de s' « adapter aux nouvelles technologies, je vous promets que nous avons des sujets sur ça ». Vidéo de la conférence de presse de la ministre Pourtant, la veille des examens, le site du ministère de l'éducation était inaccessible, comme l'avait rapporté Liberte-algerie.com dans son article (à lire en cliquant ici). Pareil pour sa présentation au site du Premier ministère. Il y est indiqué que la ministre occupait à ce jour, et depuis 1995, le poste de directrice du centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle. Imène AMOKRANE @ImeneAmokrane