Le rendez-vous entre le président du Mouloudia d'Oran et son jeune prodige, Zakaria Benchaâ, n'a finalement pas eu lieu jeudi en fin de journée, en raison d'un empêchement familial qui a contrarié les plans préalablement établis par Mohamed Belhadj, dit Baba. "Non, je n'ai pas rencontré le président Baba. Il est vrai qu'on devait se voir pour évoquer et mettre fin à cette histoire liée à mon statut au sein de l'équipe. On avait rendez-vous, mais comme le président Belhadj a eu des empêchements dus à une affaire familiale, nous ne nous sommes pas vus. Je ne sais pas quand cela se fera, mais cela ne tardera pas", nous a affirmé, à ce propos, l'attaquant international olympique. Révélé au grand public oranais en fin de saison dernière à la faveur de quelques apparitions remarquées, Benchaâ, qui émarge à vingt mille dinars mensuellement, a, pour rappel, émis le vœu d'obtenir une revalorisation qu'il juge légitime. Baba n'a, toutefois, pas apprécié le ton que son jeune élément a employé avec lui, notamment cette phrase assassine : "C'est mon nouveau manager, Zarabi, qui négociera avec toi." Depuis, les relations entre les deux parties se sont détériorées, ce qui n'empêchera pas Benchaâ de prolonger son contrat, qui expire en juin 2016, avec à la clé un salaire qui devrait atteindre les 50 millions de centimes, croit-on savoir de bonne source. R.B.