Arrivé avant-hier soir, l'ex- sélectionneur national, Jean-Michel Cavalli, est déjà à l'œuvre à la tête de l'encadrement technique des Hamraoua, en remplacement de Cherif El Ouazzani Si Tahar. Ayant un aperçu sur cette équipe selon le tableau que Zarabi, un des conseillers de Baba, lui a dressé avant de venir, Cavalli ne donne pas l'impression d'être en terrain inconnu. « Zarabi a été pour beaucoup dans ma décision de choisir le Mouloudia parmi les nombreux contacts que j'ai eus. Il m'a demandé de venir en aide à des amis à lui. Du moment que je connais bien le football algérien qui ne cesse de progresser, j'ai répondu affirmativement à cette sollicitation», a déclaré Jean-Michel Cavalli à son arrivée à l'aéroport Ahmed Benbella avant-hier soir. «J'ai ma petite idée sur cette équipe du Mouloudia avec la présence de quelques joueurs que je connaissais auparavant, à l'image de Bezzaz ou Berradja. Je connais également Kherroubi, Larbi, Nekkache, Zabiaa. Toujours est-il que ce challenge m'intéresse beaucoup. J'ai hâte de redresser la barre d'une équipe qu'on dit prestigieuse, mais qui n'a rien gagné depuis 1996.» L'entraîneur, originaire de Corse a signé, hier à la mi-journée, son contrat qui va le lier au club jusqu'à la fin de la saison, avec comme objectif d'assurer une place honorable à l'équipe. Ahmed Belhadj, qui a mis dans les meilleures conditions ses joueurs, devait provoquer une réunion avec eux autour d'un dîner. L'objectif : secouer le cocotier par un discours franc et direct. Le président pense que ce changement opéré au niveau de l'encadrement technique avait pour but d'accéder au vœu des joueurs et les pousser à réagir. «Si les choses ne changent pas dans le sens positif, c'est que les joueurs ne veulent pas de moi», ne cesse de répéter le président du Mouloudia.