Les Vert et Blanc de l'ASMO ont décroché leur premier succès de la saison en venant difficilement à bout d'un séduisant NAHD. Ceux qui ont assisté hier en fin d'après-midi au stade Habib-Bouakeul à cette rencontre entre l'ASMO et le NAHD étaient, d'ailleurs, unanimes à souligner la force de caractère des Oranais qui ont puisé au fond de leurs réserves pour renverser la vapeur en leur faveur et finir par imposer leur loi. Les poulains de Iaïche étaient, pourtant, les premiers à se mettre en évidence. C'était à la 5e minute de jeu et un corner suivi d'un cafouillage dans la surface de réparation des locaux permet à Benayad de pivoter et de tirer au but une balle qui est allée se nicher dans les bras d'un Fellah bien placé. Le réveil asémiste portera la griffe de Bentiba qui profite d'un joli une-deux avec Aoued pour s'engouffrer plein axe pour se retrouver seul face au keeper algérois. Pas vraiment précis dans le dernier geste, le milieu de terrain oranais enlèvera, cependant, trop sa frappe au but qui s'envolera au-dessus du cadre (22'). La troupe à Kamel Mouassa se procurera une autre occasion de but avant la pause, plus précisément à la 43' sur un coup franc de Sebbah des vingt mètres que le dernier rempart des Sang et Or, Slimani (remplaçant de Boussouf, suspendu) détournera difficilement en corner. Loin d'être intimidé, le Nasria réussira, toutefois à ouvrir le score sur sa première occasion en seconde mi-temps, par l'entremise de Gasmi qui, profitant d'un mauvais renvoi de la défense oranaise, effacera subtilement son adversaire direct d'un joli crochet avant d'allumer Fellah d'une grosse frappe des vingt mètres sur laquelle le gardien asémiste n'a rien pu faire (52'). L'affaire devenait, dès lors, très mal embarquée pour l'ASMO. Mais un corner de Benkablia repris victorieusement de la tête par Sebbah à la 67' redonnera de l'espoir aux locaux, avant que Herbache ne leur offre une victoire inespérée à la 82e minute sur un véritable chef-d'œuvre présenté sous la forme d'un surpuissant missile des trente-cinq mètres qui s'en est allé se loger dans la lucarne d'un infortuné Slimani. R .B.