Les participants à l'université d'été du Syndicat national des enseignants universitaires (Sneu) ont mis l'accent, hier à Oran, sur la nécessité de "revoir les textes" régissant le système LMD dans le souci d'une "meilleure cohésion". Les participants à cette université d'été de quatre jours ont estimé, au terme de leurs travaux, que la révision des textes régissant le système LMD est "nécessaire" dans le souci "d'une meilleure cohésion entre les différents paliers d'enseignement" et d'"une meilleure visibilité de ce système mis en œuvre en Algérie il y a une décennie". Les recommandations adoptées par les participants portent sur une attention particulière à accorder à la ressource humaine, à la révision des programmes du LMD avec leur mise à jour périodique. Concernant la licence, les participants à cette rencontre syndicale des enseignants universitaires ont recommandé une réduction du nombre de spécialités et l'adoption d'une seule licence dans les sciences "afin de permettre à l'étudiant d'acquérir une base scientifique solide avec le choix de la spécialité". Pour ce qui est des études en mastère, les recommandations ont porté sur la nécessité d'encourager les offres en matière de formation en mastère professionnel pour répondre aux besoins de l'université et du marché du travail national. Au sujet du doctorat, les syndicalistes ont préconisé l'amélioration du niveau de l'encadrement par le biais de la formation continue et de la formation des formateurs. Parmi les recommandations de cette université, ayant réuni plus de 400 délégués, la valorisation, notamment, des travaux de recherche menés dans les laboratoires, une meilleure formation des enseignants stagiaires et l'association des partenaires sociaux dans l'élaboration des offres de formation. R. N./APS