Cent dix-neuf cas de morsures de chiens, chats et rats ont été enregistrés au cours du 1er semestre. Des meutes de chiens errants ont été observées ces derniers mois du côté du POS sud-est II. C'est là où est implanté le centre universitaire Ahmed-Bouchaïb, où il y a autant de chiens qui surveillent les chantiers que de gardiens de nuit. Un constat fait par des responsables locaux concernés mais aussi l'association des chasseurs que préside Mokhtar Bencharrat. Selon ce dernier, des témoignages rapportent que des camionneurs parmi les transporteurs de sable lâchent des chiens et les abandonnent dans les environs de Terga-Plage. Dans quel but ? Les deux personnes mordues par des chiens, et décédées tout récemment, l'une à Sidi Ben Adda et l'autre à El-Amria viennent d'éveiller les consciences, et ce, même si Kacem Abdelmoula, représentant de l'APC de Aïn Témouchent, affirme que les opérations d'abattage organisées par la municipalité sont régulières au chef-lieu de wilaya et n'ont pas attendu qu'il y ait mort d'homme. À ce titre, ce dernier a indiqué que durant le 1er semestre, 119 cas de morsures de chiens, chats et rats ont été enregistrés au niveau des deux communes relevant de la daïra de Aïn Témouchent dont le chef-lieu avec 74 cas de morsures, et Sidi Ben Adda. "En février dernier, 26 chiens au niveau de la seule commune de Aïn Témouchent ont été tués alors qu'une semaine avant la déclaration d'un cas confirmé de rage au mois de juin, on a abattu 18 chiens errants à Sidi Ben Adda en plus de 38 chiens abattus en juillet", s'est défendu M. Abdelmoula lors d'une déclaration à la presse. Pour une réussite totale de ces opérations, en plus de l'organisation des campagnes simultanées au niveau de l'ensemble des communes, ce dernier plaide pour la réalisation d'une fourrière canine qui pourrait constituer une solution, à l'instar de la communed'El-Harrach. "Malheureusement, notre proposition faite à l'autorité de wilaya de l'époque est restée lettre morte", a regretté M. Abdelmoula. De son côté, intervenant dans une émission radiophonique, M. Bencharrat déplore l'insuffisance des munitions devant la prolifération des chiens errants au niveau du chef-lieu de wilaya. "Cette austérité, a-t-il déclaré, est la raison principale qui a fait fuir les chasseurs réduisant à deux seulement les membres de l'association qui demeure en activité et qui acceptent de sortir pour abattre les chiens errants." M. L