Après les incidents de mercredi, et l'accrochage verbal entre une frange de supporters du Mouloudia avec le gardien Chaouchi et l'entraîneur adjoint Valdo, la direction du MCA a pris attache avec le responsable de l'OCO pour assurer la sécurité de l'équipe, en interdisant les supporters d'assister aux séances d'entraînements du Mouloudia. Hier, les protégés d'Artur Jorge se sont entraînés à "Hadjout" et à huis clos. Désormais les responsables du complexe Mohamed-Boudiaf, à leur tête le directeur Kara ont donné des instructions strictes aux agents de sécurité pour ne laisser personne entrer. D'ailleurs, même les journalistes, qui, pourtant, ne font que leur travail, ont été priés de rebrousser chemin. Il est clair qu'après le match nul de Saoura, une grande tension règne au MCA, et une grande pression pèse sur les joueurs et sur le staff technique. D'ores et déjà, le match de l'USMB est très capital pour la suite du parcours des Vert et Rouge en championnat. Un autre faux pas sera synonyme de crise pour l'équipe. En outre, et pour revenir à la séance d'entraînement d'hier, le groupe mouloudéen s'est complété avec le retour du défenseur central Demmou. Mokdad, qui a raté l'entraînement de jeudi à cause de douleurs au mollet, s'est entraîné le plus normalement du monde avec ses coéquipiers. En revanche, Rachid Bouhenna, qui se trouve toujours à l'infirmerie, se soigne toujours de sa blessure au genou. Dans un autre registre, le premier responsable du Mouloudia, Abdelkrim Raïssi, n'a pas écarté la possibilité de quitter le Mouloudia si "les résultats ne s'améliorent pas d'ici à la 6e journée", a-t-il déclaré à la Radio nationale. Déjà sous pression après le dernier faux pas face à la JSS, au stade Omar-Hamadi, les supporters commencent déjà à s'impatienter et craignent que le scénario de la saison dernière ne se reproduise. "J'ai eu une discussion avec les supporters cette semaine, certes, ils sont inquiets, mais je leur ai dit qu'on n'est qu'au début de saison et qu'il ne faut pas avoir peur. Ce n'est qu'à la 6e journée qu'on pourra juger l'équipe. Si au bout de six journées, on n'est pas parmi les équipes de tête, je suis prêt à partir. Si c'est moi le problème, j'assume entièrement cet échec", a révélé hier Raïssi. Enfin, pour ce qui est des diplômes d'entraîneur, Abdelkrim Raïssi a assuré à la chaîne Ennahar TV que "nos entraîneurs nous ont rassurés qu'ils disposaient des diplômes exigés, et qu'ils ne tarderont pas à nous les transmettre pour les déposer au niveau de la DTN", a précisé le premier responsable du Doyen et d'ajouter "Evidemment, si les entraîneurs en question ne déposent pas leurs diplômes au niveau de la DTN, nous serons dans l'obligation de nous séparer d'eux. Il n'est pas possible de les laisser coacher l'équipe depuis les tribunes", a-t-il révélé.