Sur les 137 familles qui occupaient les caves des immeubles de la cité du 5-Juillet de Bab-Ezzouar, 47 ont été laissées en rade de l'opération de relogement du 31 mai dernier. Depuis cette date, ces familles frappent à toutes les portes pour faire aboutir leur revendication principale : amener les autorités compétentes à reconsidérer leur décision et à leur attribuer des logements sociaux. Pour les contestataires, l'exclusion dont ils ont été victimes n'a pas de sens dès lors que leurs dossiers sont solides. Ils justifient parfaitement, de leurs aveux, de l'ancienneté dans le quartier, de la précarité des conditions d'habitation, de la faiblesse des revenus et d'une famille nombreuse. Jusqu'alors, leur recours, introduit dans une forme collective, n'a pas abouti.