La Suisse en état d'alerte niveau 3 depuis jeudi et ses services de sécurité sont à la recherche de plusieurs présumés terroristes, entre quatre et six personnes, ont rapporté les médias locaux et les agences de presse. La Confédération avait été alertée sur une menace d'attentats par un service de renseignement étranger, a indiqué la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga, à la presse genevoise. Selon Le Matin, ces individus appartiennent à l'organisation autoproclamée Etat islamique (EI/Daech) en Syrie et en Irak. Ils ont été instruits d'"exécuter" des attaques à Genève, mais également à Toronto (Canada) et à Chicago, selon la même source. "La ville canadienne avait déjà été mentionnée dans les vidéos d'un des suspects. Quant à Chicago, il s'agit de la ville d'origine de l'homme arrêté hier à Genève, dont le profil commence à circuler sur les réseaux sociaux", a précisé ce journal. Un homme a été en effet arrêté à Genève, après une série de perquisitions de la police suisse qui n'a pas voulu communiquer sur le nombre de personnes interpellées ni sur les détails de l'enquête. Mais ce remue-ménage a commencé donc jeudi soir lorsque les autorités françaises ont informé qu'un véhicule de type Peugeot Partner se dirigeait en direction de la Suisse, avec à son bord quatre individus. La voiture avait été contrôlée par la police française dans le Jura français et un de ses occupants a été "présenté comme une connaissance de Salah Abdeslam", le terroriste belge le plus recherché d'Europe, au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre dernier qui ont fait 130 morts et 300 blessés. Le véhicule était immatriculé en Belgique, a précisé l'autre quotidien helvétique Le Temps. "L'homme de la Peugeot serait, selon nos sources, fiché en Belgique pour recel et association de malfaiteurs", lit-on dans la version en ligne de ce journal. Après avoir été signalé par la police française, "le véhicule en question a été repéré à Plainpalais par une patrouille, mais il a réussi à prendre la fuite. Selon nos sources, la police genevoise a suivi un moment sa trace et sait que la Peugeot est retournée en France via la douane de Veyrier", a ajouté Le Temps. L. M.