Son dictionnaire français-tamazight fin prêt : hafid idres confronté au droit à l'image de morts Hafid Idres est un retraité actif bien que diminué physiquement. "J'ai été opéré pour un méningiome, qui a laissé des séquelles". Il vient de terminer son nouveau dictionnaire Français-Tamazight, Tamazight-Français, de plus de 67 000 mots et citations. Un ouvrage qu'il voudrait laisser pour la postérité. Seulement, il a voulu innover. Comment ? En mettant à la tête de chaque lettre alphabétique la photo d'une personnalité ayant travaillé sur la culture et identité berbères avec une petite biographie du défunt. Levée de boucliers de ses proches, qui craignent de voir l'auteur confronté au droit à l'image des morts. Hafid Idres est lui convaincu qu'aucun des descendants ne trouveraient à redire ; ils seraient même ravis car ils n'y a aucun préjudice moral: "Au contraire, c'est une reconnaissance posthume". En effet, pour ce travail, qui avait nécessité près de six années de recherches, en dépit de son handicap, l'auteur envisage de mettre les photos de Boulifa, Mammeri, Feraoun, Yacine et Mustapha Kateb, Slimane Azem, Cherif Kheddam, Cherifa, Nora, Matoub, Azeddine Meddour, Abderrahmane Bouguermouh, Tahar Djaout, Saïd Mekbel, etc. On me demande d'avoir d'abord l'autorisation des familles. Prenons le cas de Boulifa, indiquera-t-il, qui est mort en 1933 : "Où est-ce que je pourrais, je vous prie, contacter ses descendants ?" La solution, lâchera-t-il : "Je fais appel, par le biais de votre journal, aux proches de ces personnalités, qui ne souhaitent pas voir insérer la photo de l'un des leurs dans mon dictionnaire de me contacter via ma page Facebook. Car étant diminué physiquement, je suis dans l'incapacité de prendre attache individuellement avec leurs proches". À signaler que Hafid Idres a édité, en 2003 avec Rabah Madi, le premier dictionnaire Français-Tamazight, Tamazight-Français. L'ouvrage a été édité chez Jazz éditions. M. Ouyougoute festival de la chanson et la musique aroubi à blida Les citoyens de la wilaya de Blida vivent depuis le 10 décembre, au rythme de la chanson et la musique aroubi. À l'ouverture de cet évènement, un hommage a été rendu au défunt artiste Mohamed El-Basri à travers la projection d'un documentaire qui retrace le parcours artistique de Mohamed El-Basri. Durant ces journées, plusieurs associations musicales ont animé des spectacles de chants, à l'exemple de l'association Founoun El-Djamila d'Alger, l'association El-Djenadia de Boufarik, Eziria Andalousia de Khemis Meliana et El-Widadia de Blida. Ces soirées musicales ont été égayées aussi par les chanteurs Abdelkader Benguergoura et Mokdad Zerouk de Blida. Le festival a été également marqué par une conférence d'Abdelkader Bendâamache sur la chanson et la musique aroubi. Pour la soirée d'aujourd'hui, deux associations sont programmées à savoir l'association El-Goutia et Al-Adabia et c'est l'artiste Sida Ahmed Laronouna et l'association Riad El-Andalous qui animeront l'avant-dernière journée. Le festival sera clôturé le mercredi 16 décembre, par l'association El Motribia et l'artiste Nassima. K.FAWZI