Désormais, la défaite face au leader n'est plus qu'un mauvais souvenir. Slimani a essayé depuis la reprise, après les fêtes de l'Aïd El Adha, de responsabiliser ses joueurs pour les garder concentrés sur ce qui reste à jouer. “Certes, l'adversaire de jeudi dernier est plus fort que vous, mais il faut, maintenant, vous mettre dans l'esprit que vous n'êtes plus des médiocres ou que vous l'êtes moins que les autres. Vous savez, hormis la JSK et l'USMA, toutes les équipes sont logées à la même enseigne. il suffit de croire en vos possibilités. alors ne baissez pas les bras et battez-vous !” Le mentor des Sanafir estime que le match de l'OMR est le tournant à ne pas rater : “c'est une équipe qui est à votre portée et vous n'aurez aucune excuse. et si vous n'arrivez pas à remporter ce match, les gars, il ne faut plus rêver. c'est fini pour vous. Vous ne mériterez pas de jouer parmi l'élite.” Ces mots crus ont certainement secoué les camarades de Amroune qui joueront le match de leur vie contre les Annasser, avec obligation de l'emporter sous peine de voir tous les espoirs de maintien s'évaporer. La météo inquiète le CSC Reste que la hantise de l'entraîneur et des dirigeants pour cette confrontation contre l'OMR, c'est bel et bien les conditions climatiques, puisque la météo annonce un temps exécrable pour cette fin de semaine et le terrain Hamlaoui, qui s'est dégradé considérablement, risque de pénaliser les Sanafir, car favorisant beaucoup plus une équipe qui défend comme nous l'affirme Slimani : “Moi, je veux mettre tous les atouts de notre côté, et je ne veux pas jouer sur un terrain impraticable. j'espère que les dirigeants vont pouvoir domicilier la rencontre à Benabdelmalek : les choses pourtant risquent malheureusement pour les Sanafir de ne pas aboutir, à cause de l'absence du wali, seul habilité, d'après le président Khettabi, à accepter la demande de domiciliation, car il se trouve actuellement en pèlerinage. Dans un autre registre, le CSC vient de se séparer de son joueur africain, le Guinéen Lancalé, non pour cause d'insuffisance technique mais pour son jeune âge. En effet, d'après le président Khettabi, le joueur en question ne peut être qualifié, car son jeune âge (17 ans) ne lui ouvre pas droit à un permis de travail, d'où l'impossibilité de le faire jouer; donc, on a préféré le laisser rentrer chez lui.” H. S.