OPGI de Béjaïa : 160 chantiers en cours de réalisation n Le wali de Béjaïa a organisé quatre réunions avec les responsables des entreprises et des bureaux d'études qui interviennent dans les projets de réalisation de logements et des équipements publics, en présence des maîtres de l'ouvrage (directeur du logement, équipements publics, urbanisme, OPGI, ENPI et agence foncière). Les deux premiers jours ont été consacrés au secteur du logement, vu le nombre important de projets que compte ce secteur, l'OPGI à elle seule comptant 160 chantiers. Dans leurs interventions, des chefs d'entreprises ont soulevé le problème du paiement de leurs factures, qui a engendré du retard dans la réalisation de leurs projets. Le wali a ordonné aux directeurs de l'OPGI, de l'agence foncière, du logement et de l'équipement d'assainir toutes ces situations en instance avec un délai d'une semaine, avec instruction de recenser les projets en attente de réévaluation, afin de transmettre le dossier au ministère de l'Habitat pour règlement. Pour ce qui est des aides pour les propriétaires des habitations touchées par le séisme de novembre 2012, un dossier a été transmis au ministère de l'Habitat sur instruction du wali ; les bénéficiaires des aides de l'Etat seront bientôt régularisés. Il a par ailleurs annoncé que la zone industrielle de Béjaïa sera érigée en zone d'affaires, identique à celle de Bab Ezzouar, avec une prévision d'y implanter un hôtel et des centres d'affaires. A. HAMMOUCHE Blida : Le projet d'une tour de dix étages provoque la colère des riverains Les habitants du quartier résidentiel de la cité Djenane Bouteldja impasse C, qui donne sur l'avenue Kritli-Mokhtar, s'indignent devant le silence des autorités locales. Ces dernières laissent ériger un immeuble de 10 étages alors qu'une décision de justice portant n°13/0291 en date du 2 décembre 2013 a ordonné l'arrêt du projet. Face à cette situation, les protestataires, qui veillent à la préservation du cadre de vie, se trouvent embarqués dans une procédure judiciaire avec le protomoteur. Cependant, le maire et d'autres responsables du secteur de l'urbanisme ferment les yeux sur ce conflit qui dure depuis des années. Pourtant, l'APC de Blida, qui a désigné un expert pour définir les possibilités de construire dans ce lieu, a fini par autoriser la construction du projet en le limitant à quatre étages. "Nous sommes dans l'expectative. Un simple promoteur défie toute une autorité et érige une tour de dix étages au milieu des maisons. Il y a anguille sous roche", explique un habitant du quartier. Ce qui a encore provoqué la colère des habitants de la cité Djenane Bouteldja, ce sont les multiples requêtes adressées à tous les services concernés et qui sont restées sans suite. Même les nombreuses actions de protestation (fermeture de la RN1) ne semblent pas secouer les responsables locaux. Même la requête adressée au Premier ministre, lors de sa visite à Blida en 2014, n'a pas porté ses fruits. K. FAWZI Université Saâd-Dahleb de Blida : Violente rixe entre des étudiantes algériennes et africaines Une violente rixe entre des étudiantes algériennes et africaines s'est déclenchée jeudi dernier à la résidence universitaire 7 de l'université Saâd-Dahleb de Soumâa (Blida), qui s'est soldée par des blessures du côté des étudiantes algériennes. Les raisons de cette querelle : une étudiante africaine a accusé une étudiante algérienne de lui avoir volé certains objets. Suite à cette accusation, une rixe s'est déclenchée à la résidence des filles et dans laquelle deux étudiantes algériennes ont été gravement blessées, vu l'intervention d'un grand nombre de filles africaines. En colère, les étudiantes africaines ont même empêché le départ de l'ambulance de la Protection civile qui transportait en urgence les deux filles blessées. Il a fallu l'intervention de la direction qui a promis d'ouvrir une enquête pour que les étudiantes africaines cèdent le passage à l'ambulance. K. FAWZI