Emportées par une grogne indescriptible et sans précédent, de nombreuses étudiantes de l'université Hassiba-Benbouali d'Ouled Farès à Chlef s'insurgent contre l'anarchie qui règne dans le secteur du transport universitaire. Elles expriment une colère qui enfle de jour en jour. "Si les étudiants (garçons) peuvent facilement se débrouiller pour se déplacer, nous, en tant que filles, nous rencontrons les pires difficultés à rejoindre nos instituts le matin, mais surtout pour rentrer chez nous à la fin de chaque journée", témoignent plusieurs étudiantes. Celles-ci expliquent aussi, dans le même contexte, que les bousculades provoquées devant les bus dont les chauffeurs ne respectent ni l'alignement de leur véhicule ni encore les horaires des sorties programmées, sont énormes et dans la plupart des cas regrettables. "En plus de cette anarchie, certaines localités sont desservies en matière de transport universitaire comme, par exemple, Chorfa, Chettia et Ouled Farès entre autres. Par contre, d'autres, à l'exemple d'Ouled Mohamed, ne le sont jamais. Pourtant Ouled Mohamed compte un nombre considérable d'étudiantes qui font quotidiennement la navette entre leurs habitations et Ouled Fares. Nous interpellons aujourd'hui le wali, afin qu'il soit mis fin à notre calvaire. Nous avons peur de l'insécurité, surtout avec cette période hivernale où les jours sont moins longs", concluent-elles.