L'opération “Raïs Hamidou Plongées 5” a débuté à Annaba, jeudi matin dernier, avec l'arrivée au quai n°7 du Verseau, un dragueur de mines français avec, à son bord, 48 marins dont 3 officiers sous le commandement du capitaine de la frégate Paul de Geyer d'Orth, accueilli par les officiers des gardes-côtes au PC de la Grenouillère. Ce bâtiment de 550 tonnes, long de 51 mètres et comportant des équipements de pointe pour la détection des mines et le déminage, va participer à des manœuvres avec des unités des forces navales algériennes, à environ 80 milles au nord de Annaba. Au cours de ces exercices, qui entrent dans le cadre des relations bilatérales entre les marines algérienne française, des exercices de plongée, de travaux sous-marins et de sécurisation des côtes continueront jusqu'au 11 juillet en cours, en parallèle avec des conférences données par des spécialistes français au mess des officiers les Cigogneaux de Chapuis, portant sur la guerre des mines, la plongée à l'air et la sécurité de plongée, à l'intention des éléments de la marine. “C'est la première fois que nous faisons des exercices à Annaba et ces manœuvres entrent dans le prolongement de ce qui a été fait depuis avril dernier, dans le cadre des échanges entre nos deux pays dans ce domaine. Dès demain, deux bâtiments de guerre algériens vont accoster au port de Toulon, tandis que d'autres seront accueillis au chantier naval de Brest”, devait déclarer le commandant du Verseau, qui a remercié les gardes-côtes pour leur “accueil remarquable”. “Jusqu'à présent, notre marine fonctionnait avec l'expérience et les équipements des pays de l'Est. Nous nous tournons, aujourd'hui, vers la technologie occidentale pour compléter notre expérience. C'est une étape incontournable, d'autant plus que nous avons des relations avec l'Otan”, a affirmé un officier de la marine. Hafiza M.