La gestion des désignations d'arbitres, à tous les paliers de compétition, a atteint un haut niveau d'incohérence. Pas une semaine ne se passe sans qu'une anomalie soit signalée. Il y a quelques jours, Liberté a rapporté l'affaire de l'arbitre Battouche, désigné pour officier la 21e journée du championnat amateur (région Centre) IBKEK-NARBR. Le jour du match, il a été prié par la Commission fédérale d'arbitrage (CFA) de rentrer chez lui. Farouk Mial l'a remplacé au pied levé. Un scénario identique s'est produit, samedi lors du match NARBR-CR Beni-Thour comptant pour la 22e journée dudit championnat. L'arbitre Ouki, de la Ligue d'Oran, s'est déplacé à Réghaïa pour diriger la confrontation. Alors qu'il se préparait dans les vestiaires, un de ses collègues s'est présenté pour le remplacer. À l'est du pays, l'international Lotfi Bekouassa s'est distingué par un acte inédit lors du match USC-OM. Il a signalé un penalty en faveur des Chaouis avant de revenir sur sa décision suite à une injonction du juge assistant Nabil Bounoua. Le président du club, Abdelmadjid Yahi, a piqué une colère noire. "Je demande à la FAF d'ouvrir une enquête sur l'arbitrage. La semaine passée, l'arbitre a fait un cadeau au PAC sur un penalty imaginaire. Aujourd'hui, l'arbitre siffle un penalty puis revient sur sa décision. Où va-t-on donc ?" Par ailleurs, il est dit que la CFA abuse dans l'utilisation de certains referees aux dépens d'autres.