Le coach national, Christian Gourcuff, a, de nouveau, refusé d'évoquer, hier, son avenir à la tête des Verts, à l'issue du match contre l'Ethiopie. "Je refuse de parler de mon avenir, demain sera un autre jour", botte-t-il en touche devant les journalistes alors que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avait déjà assuré qu'un départ de Gourcuff n'était pas d'actualité. En effet, dans une déclaration à Liberté, Mohamed Raouraoua avait écarté lundi tout départ de Gourcuff de la sélection nationale. "Je peux vous dire que Gourcuff est pleinement concentré sur son travail à la tête de la sélection nationale. Il ne m'a jamais fait part de son envie de partir", confiait Raouraoua à Liberté avant le départ de l'EN pour Addis-Abeba. Et d'ajouter : "Les gens doivent savoir que la relation de travail entre Gourcuff et la FAF est réglée par un contrat. Aucune partie n'a exprimé sa volonté de le rompre, alors, de grâce, laissons cette équipe travailler." Au sujet de la rencontre, Gourcuff a estimé à l'APS que "nous n'avons pas assisté à un match de football, on le savait déjà. Ce n'est pas normal de jouer des matches internationaux sur une telle pelouse. Il fallait évidemment s'adapter à ces conditions, ce que nous n'avons pas pu faire. C'était difficile de développer notre jeu, nous avons été bousculés par cette équipe éthiopienne, surtout que la maîtrise du ballon était incertaine pour nous. Le mérite était de s'accrocher, de revenir au score à chaque fois. Encaisser trois buts, de toute manière, nous ne sommes pas exempts de tout reproche, même si l'état du terrain et le manque de concentration y sont pour beaucoup dans notre prestation. Pour revenir au match, il y avait l'occasion ratée de Brahimi et un penalty valable sur Mahrez qui pouvaient faire basculer les débats. D'une manière générale, nous avons souffert lors de cette rencontre qui intervient quatre jours après le match de Blida (ndlr, victoire 7-1). Les rencontres se suivent mais ne se ressemblent pas. Compte tenu de la victoire du Lesotho face aux Seychelles (2-1), ça reste un bon résultat, l'essentiel était de ne pas perdre". SAMIR LAMARI