Annoncé en grande pompe par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, le cahier des charges fixant les conditions d'exercice d'une activité industrielle ou semi-industrielle dans le secteur de l'automobile tarde à voir le jour. Pourtant, des concessionnaires attendent, à ce jour, cette loi pour engager des projets de montage et de sous-traitance, un préalable dicté par le cahier des charges promulgué en mars 2015 et obligeant les concessionnaires à développer une activité industrielle ou semi-industrielle. D'autant que ce cahier des charges permettra aux investisseurs de sauver des dizaines de milliers d'emplois menacés par le secteur assujetti au système des quotas d'importation. À moins qu'il y ait une volonté de réduire l'activité des marques en Algérie et, par ricochet, fermer carrément des concessions qui ont consenti de lourds investissements. FARID B.