L'école de police de Soumaâ (wilaya de Blida) a abrité, hier, un séminaire régional sur la sécurité routière qui a regroupé les chefs de section et de brigade de la prévention et sécurité routière de 20 sûretés de wilaya du centre et du sud du pays. Cette rencontre, qui durera deux jours, est une des recommandations issues du séminaire national qui a eu lieu à Châteauneuf (Alger) au mois d'octobre 2004. Par ailleurs, ce séminaire est le troisième du genre avec ceux organisés à l'Ouest les 1er et 2 février et à l'Est les 6 et 7 février. “La sécurité routière est une des préoccupations de la direction générale de la sûreté nationale”, nous dira M. Aïssa Naïli, sous-directeur de la prévention et de la sécurité routière à la DGSN. Notre interlocuteur ajoutera : “Cette manifestation est organisée par la direction de la sécurité publique pour renforcer la communication à tous les niveaux et assurer une formation continue au personnel opérationnel.” Le regroupement permettra, également, aux participants de bien comprendre les textes en vigueur, notamment la loi 16-04 qui a été modifiée et qui contient des solutions à même de réduire ce phénomène de la criminalité routière. Selon la police, l'Algérie enregistre quotidiennement 10 décès et 100 blessés suite à des accidents de la circulation. Le dispositif réglementaire mis en place, actuellement, préconise 19 cas de retrait de permis de conduire contre 4 dans l'ancienne loi, dont les plus importants sont la conduite en état d'ivresse et sous l'emprise des stupéfiants, vitesse excessive, le refus d'obtempérer, le non-respect de la priorité et de celui des panneaux de signalisation tels que le stop. 33 radars sont opérationnels sur le territoire national et sont répartis à travers 27 sûretés de wilaya. La DGSN compte acquérir, prochainement, 15 nouveaux radars afin de doter les autres wilayas de ce matériel dissuasif. M. A.