Cette opération d'éradication qui a délivré la wilaya de Blida d'une anarchie totale n'a pas trop duré. Le laxisme des services concernés a permis aux jeunes activant dans ce commerce de réoccuper les rues, les artères et les places publiques. Le phénomène du commerce informel dans la wilaya de Blida se réinstalle après avoir disparu pendant 4 ou 5 mois, suite à une opération d'éradication décidée par le premier responsable de l'exécutif. Les citoyens qui ont vécu pendant des années sous le diktat des barons de l'informel n'ont jamais cru qu'un jour leur ville se métamorphoserait et prendrait peau neuve. Et ce, suite à un travail de sape qui a été effectué et à travers lequel les rues ont été dégagées et bitumées, la propreté a refait surface et les roses ont réapparu. Cette opération qui a délivré la wilaya de Blida d'une anarchie totale n'a pas trop duré. Le laxisme des services concernés a permis aux jeunes activant dans ce commerce de réoccuper les rues, les artères et les places publiques. Si dans la ville de Blida l'informel se réinstalle au vu et su des responsables locaux, à Boufarik des jeunes qui avaient bénéficié des emplacements dans un marché aménagé à leur profit pour activer dans la légalité menacent de réoccuper les rues si les commerçants de l'informel qui activent dans la rue Zanket Larab ne sont pas interdits. "Nous avons respecté la décision des autorités locales qui nous ont aidés pour pratiquer dans la légalité, mais il faudra que cette décision qui interdit le commerce informel s'applique à tout le monde et non uniquement à certains", précisent des jeunes Boufarikois. Suite à cette menace, les éléments de la sûreté de la daïra de Boufarik redoublent de vigilance et se préparent à éradiquer les derniers points noirs du commerce informel à Boufarik. Les autorités locales qui luttent pour éradiquer l'informel se heurtent à un autre problème : celui du commerce formel qui devient informel. En effet, plusieurs commerçants font sortir leur marchandise sur le trottoir, voire carrément sur la chaussée sans se soucier du droit de passage du citoyen. D'autres commerçants n'hésitent pas de mettre des chaises, des caisses ou autres objets sur la chaussée pour empêcher les automobilistes de stationner devant leurs commerces. Toute cette anarchie et ces actes d'incivisme rendent la vie difficile aux citoyens qui ne croient plus à rien. K. FAWZI
