La semaine passée, la président de la FAF, Mohame Raouraoua, avait affirmé sur les ondes de la Chaîne III que "l'arbitrage algérien est le meilleur en Afrique". Malheureusement la réalité sur le terrain est tout autre, puisque depuis plusieurs mois aucun arbitre algérien n'est retenu par la CAF pour les grands rendez-vous dont les derniers Jeux olympiques de Rio. La CAF avait en effet retenu trois trios d'arbitres ghanéens, égyptiens et sénégalais et point d'Algériens. En coupes africaines (LDC et CAF) seul Mahdi Abid Charef est sollicité juste pour les premiers matchs, les autres arbitres sont mis au fond du tiroir de la CAF. Pourtant la FAF dispose de sept arbitres internationaux, qui ne sont plus sollicités. Pis encore, la CAF organise du 24 au 28 septembre au Caire un stage pour les arbitres d'élite. 24 directeurs de jeu et 25 juges assistants de différents pays sont retenus pour ce stage, l'Algérie sera représentée par un seul directeur de jeu, Mahdi Abid Charef (toujours lui) accompagné par le juge assistant Abdelhak Etchiali, alors que le Cameroun, l'Egypte, le Maroc, le Sénégal et l'Afrique du Sud, seront représentés par 3 arbitres (2 directeurs de jeu et 1 juge assistant). Cela démontre le net recul de l'arbitrage algérien à l'échelle africaine. Les résultats parlent d'eux-mêmes, l'Algérie aujourd'hui est à la traîne, et à titre d'exemple, l'arbitre marocain M. Lahrèche, âgé de 45 ans (né en 1971), est retenu pour le stage d'élite de la CAF, au même titre que son juge assistant Achik Redouane, 45 ans, alors que la FAF dispose de jeunes arbitres qui n'ont pas la confiance du manager de l'arbitrage africain Eddy Maillet. Notons que Benouza a été écarté la saison passée par la CAF de la liste des arbitres d'élite, il ne sera pas retenu pour la prochaine CAN 2017 du Gabon. C'est Abid Charef, 36 ans, et Etchiali Abdelhak qui seront retenus. Rachid Abbad