Grâce à un but inscrit en début de match, le Mouloudia d'Oran a réussi l'essentiel hier dans son antre d'El-Hamri aux dépens d'une USMH sans caractère. Les Oranais ont parfaitement entamé cette rencontre, ouvrant la marque dès la 6e minute de jeu par l'entremise de l'avant-centre Souibah qui a subtilement utilisé un ballon en profondeur d'Aoued en mystifiant l'axe central et le gardien Zeghba au prix d'un joli crochet dans sa course avant de placer le cuir dans le petit filet gauche. S'ensuivit un tir en cloche de Boudoumi à la 12e minute de jeu qui est allé directement se loger dans la niche d'un Zeghba, cette fois, mieux placé. Baladée durant cette première demi-heure, l'USM El-Harrach finira par imposer son rythme et son semblant de style durant le dernier quart d'heure du premier half, passant de très peu à côté d'une égalisation qui n'aurait choqué personne. Elément le plus remuant de l'attaque algéroise, Sofiane Younès donnera, ainsi, des sueurs froides à l'arrière-garde mouloudéenne aux 29' et 30' lorsque son premier tir sur un service de Dahar passera juste à côté du montant gauche de Natèche qui a su opposer une main ferme au deuxième tir de près du même Younès sur une intelligente passe de Coumbassa. Baladant le jeune Helaïmia à chaque accélération en dépit de leur grande différence d'âge, le dynamique Younès obligera, dans la foulée, Natèche à boxer des deux poings une reprise à bout portant pour garder sa cage inviolée et priver l'USMH d'un but qui lui aurait fait le plus grand bien avant de descendre aux vestiaires. Passé un premier quart d'heure haché et sans attrait, la seconde mi-temps débutera avec un léger avantage aux locaux. C'est ainsi que sur un joli travail en finesse, côté gauche, entre Nessakh et Bentiba, Souibah héritera du ballon dans une position idéale, mais sa tentative, en deux temps, ne connaîtra pas la même réussite que son entrée en matière (62'). Sans briller et sans vraiment convaincre sur le plan du jeu, le Mouloudia a, au final, remporté son quatrième succès en six journées. Pour le spectacle, les Hamraoua peuvent toujours attendre. R. B.