Le Comité est chargé de définir les mécanismes de réduction de la production de chaque pays membre de l'Opep, avec comme base la baisse de la production d'un niveau oscillant entre 32,5 millions de barils-jour et 33 millions de barils-jour. Le Comité technique de haut niveau de l'Opep, dont la présidence a été confiée à l'Algérie, va se réunir les 28 et 29 octobre prochains à Vienne pour examiner la répartition des quotas, au titre de l'accord de réduction de l'offre pétrolière mondiale conclu le 28 septembre à Alger. L'objectif du prochain rendez-vous, à Vienne, est de "trouver le meilleur moyen d'équilibrer" les marchés. Une invitation va être envoyée à certains pays-clés non-membres de l'Opep pour assister à cette rencontre technique. Les résultats des travaux de cette réunion seront soumis à l'appréciation de la conférence formelle de l'Opep, prévue en novembre prochain dans la capitale autrichienne. Le Comité technique s'en tiendra à la feuille de route établie à l'occasion de la réunion d'Alger. Il doit définir les mécanismes de réduction de la production de chaque pays membre de l'Opep, avec comme base la baisse de la production d'un niveau oscillant entre 32,5 millions de barils par jour et 33 millions de barils par jour. Aujourd'hui, les pays Opep et certains pays non-Opep tâchent de résorber le surplus de pétrole et à mettre en équilibre l'offre et la demande, une équation complexe, d'autant que l'Opep a constaté une augmentation de sa production en septembre, au plus haut niveau depuis plusieurs années, et qu'elle a relevé sa prévision de la croissance de l'offre non-Opep. Ces deux évolutions devraient faire prendre plus de volume à l'offre excédentaire sur le marché mondial l'an prochain. En termes chiffrés, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole a produit 33,39 millions de barils-jour le mois dernier. Ce dont plusieurs experts sont sûrs, c'est que l'Opep va tailler dans sa production, mais pas dans des proportions trop élevées. La raison en est simple, l'Arabie saoudite, chef de file de l'Opep, ne souhaite pas comprimer trop fort la production pour ne pas permettre aux cours de l'or noir de s'envoler. Car, si les prix du pétrole flambent, cela est de nature à donner du sang neuf à l'industrie du schiste aux Etats-Unis. Ce que ne veut pas Riyad. Hier, les prix du pétrole poursuivaient leur hausse en cours d'échanges européens et se rapprochaient des plus hauts atteints en début de semaine, deux rapports publiés par l'administration américaine jeudi dernier dépeignant un paysage moins morose que prévu pour l'or noir. Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 52,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 34 cents par rapport à la clôture de jeudi 13 octobre. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI, le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut, et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie, pour la même échéance gagnait 52 cents, à 50,96 dollars. Youcef Salami