Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, est depuis samedi à Libreville au Gabon pour assister au tirage au sort de la CAN 2017, prévu ce mercredi. Avant d'atterrir dans cette ville, il avait fait une escale dans la capitale française, Paris, où il a rencontré un certain nombre de techniciens français dans la perspective de la nomination d'un nouvel entraîneur national. Des techniciens comme Rolland Courbis, Alain Perrin, Paul Le Guen, Rudi Garcia ont eu des entrevues avec Raouraoua pour défendre leurs candidatures, mais selon un membre influent du bureau fédéral, d'autres entraîneurs étrangers qui n'ont pas été cités par la presse ont rendu visite au premier responsable de la FAF. "Nous sommes encore à l'étape des premières consultations, d'autres sont prévues à partir de jeudi en Europe", révèle notre source, qui précise que le déplacement au Gabon a forcé Raouraoua à suspendre ses rendez-vous pour les reporter pour la fin de cette semaine. Y a-t-il un favori qui se dégage ? "Non, pas pour l'instant, même si je sais que chaque journal en Algérie y va de son favori, et croyez-moi, j'ai même lu des noms auxquels nous n'avons même pas pensé", répond notre interlocuteur qui précise même que "Raouraoua ne décide pas seul, puisque nous avons mis en place un comité restreint ( Sadi, Zefzef et Mansouri NDLR) pour la nomination d'un nouvel entraîneur". Ce dernier se réunira le 23 octobre pour trancher concernant l'identité du successeur de Rajevac. La FAF insiste pour le recrutement d'un entraîneur expérimenté, ayant une bonne connaissance du football africain pour y avoir travaillé et de préférence un francophone pour faciliter la communication avec les joueurs. La FAF ne compte faire des folies pour recruter un nouvel entraîneur comme l'a expliqué Raouroua sur le plateau e l'ENTV : "Nous ne pouvons pas recruter des entraîneurs à 400 ou 500 000 euros par mois. Je ne peux donner un salaire de 5 ou 6 milliards à un entraîneur. La FAF fonctionne selon ses moyens et ne débourse aucun centime de l'Etat depuis 2009. J'ai reçu 15 cv de techniciens étrangers de haut niveau. Les gens sont très intéressés par l'EN. Ils savent qu'on a une équipe de haut niveau. On va engager un entraîneur qui connaît bien l'Afrique, qui est capable de gérer ce groupe de grands professionnels qui a la volonté de nous qualifier au Mondial", a-t-il déclaré. Pour rappel, Raouraoua a déclaré la semaine précédente à l'ENTV au sujet du futur entraîneur : "Ce ne sont pas les CV qui manquent, il y a plein de techniciens qui souhaitent prendre en charge la sélection nationale, c'est eux qui nous sollicitent et non pas le contraire. Il y a une commission qui débutera sa mission dès aujourd'hui pour faire le bon choix, et cette fois-ci il est important pour nous de trouver quelqu'un qui communique bien avec le groupe. Il est fort possible qu'il soit présent avant la prochaine rencontre face au Nigeria prévue le 12 novembre prochain."