Alors que la JSK n'arrive toujours pas à s'imposer à domicile puisqu'elle a concédé, jeudi dernier, son sixième match nul à la maison, ce qui l'a confine dans une peu reluisante 9e place au classement qui inquiète de plus en plus ses milliers de fidèles supporters, la direction du club songe d'ores et déjà à renforcer l'effectif durant le prochain mercato qui se profile à l'horizon. Et si un renfort conséquent est envisagé par les dirigeants kabyles pour tenter de redresser tel qu'il se doit une situation aussi préoccupante, voilà que le défenseur international Houari Ferhani est sérieusement convoité par plusieurs clubs étrangers dont l'Espérance de Tunis. Aux dernières nouvelles, les dirigeants du grand club tunisois auraient même engagé des premiers contacts avec le manager du défenseur kabyle qui, lui, était en déplacement au Nigeria, ce wee-kend, avec l'équipe nationale. En fait, l'intérêt des dirigeants tunisois pour le défenseur latéral gauche de la JS Kabylie remonte à quelque temps déjà. Selon certaines indiscrétions, les dirigeants des Sang et or, emmenés par leur président de la section football Ryad Bennour, accompagné de Walid El-Atam, membre du conseil d'administration, se sont même déplacés, ce week-end à Alger, pour suivre le match Libye-Tunisie, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde, qui s'est disputé vendredi soir au stade Omar-Hamadi de Bologhine et ont profité de leur court séjour algérois pour prendre attache avec le manager de Ferhani qui, en fait, leur aurait demandé d'attendre jusqu'au mercato hivernal, surtout que le défenseur kabyle, qui fut transféré du RC Arba à la mi-janvier 2016, est sous contrat avec les Canaris jusqu'en janvier 2018. Ceci dit, rien n'a filtré au niveau des dirigeants kabyles qui, aux dernières nouvelles, n'ont pas été jusque-là approchés par leurs homologues tunisois, mais il semble bien que le transfert de Ferhani n'est pas envisageable pour le moment du fait que la JSK a d'abord besoin des précieux services de son excellent défenseur en ces temps de disette et attend même le déroulement de la prochaine CAN au Gabon pour voir augmenter éventuellement la cote de son joueur, qui est de plus en plus convoité par des clubs du Golfe, de Turquie et de Ligue 2 française. Ceci dit, l'autre sujet qui polarise l'actualité footballistique autour du club kabyle est la mauvaise passe que traverse actuellement son libéro et capitaine d'équipe Ali Rial dont le rendement inquiète profondément les dirigeants mais aussi les supporters kabyles, encore que de nombreux observateurs estiment qu'il ne faut pas trop accabler le pivot kabyle du fait que c'est toute l'équipe qui multiplie les ratages depuis le début de la présente saison. Visiblement très affecté par toutes les critiques qui se sont abattues sur ses épaules après ses mauvaises prestations lors des deux derniers matchs disputés à domicile contre le MC Oran puis le DRB Tadjenanet, où la JSK a concédé encore deux semi-échecs pratiquement sur le même score (1-1) où Rial a commis de grosses erreurs en défense et a même raté un penalty face au MCO puis a récidivé contre Tadjenanet pour priver son équipe de deux précieuses victoires qui étaient aisément à la portée, le capitaine d'équipe de la JSK songe apparemment à changer d'air durant le prochain mercato hivernal. Ceci dit, les dirigeants kabyles ne devraient pas s'opposer à une telle éventualité surtout que le club dispose déjà de deux bons défenseurs axiaux, l'ex-Chélifien Salah Nour El-Islam et l'ex-défenseur de la JS Saoura Sebie Touhami, mais voilà que le nouvel entraîneur tunisien Sofiene Hidoussi veut à tout prix protéger son capitaine d'équipe. "C'est un joueur d'expérience qu'il ne faut pas blâmer du jour au lendemain car la JSK a encore besoin de ses services. Cela arrive à n'importe quel joueur de commettre des bévues et de passer des moments difficiles mais le mal de la JSK ne se situe certainement pas au niveau du seul Rial car il appartient à tous les joueurs de retrousser les manches pour faire sortir la JSK de la mauvaise passe actuelle", dira Hidoussi qui a profité de la reprise des entraînements hier au stade du 1er-Novembre pour secouer le cocotier tant qu'il est encore temps. Mohamed HAOUCHINE