L'AAIF (Amicale des anciens internationaux de football), présidée par Ali Fergani, n'a pas attendu longtemps pour répondre aux dernières déclarations de Omar Ghrib. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l'AAIF a descendu en flammes le président du MCA, Omar Ghrib, pour ses propos dans une chaîne de télévision privée où il avait critiqué l'AAIF qui, selon Ghrib, avait été initiée par le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua. "Si effectivement l'amicale a été initiée par le président de la FAF, son conseil, son bureau et son président, M. Ali Fergani, ont été élus démocratiquement et non désignés ou nommés, ce qui lui a permis d'être totalement indépendante", répond l'AAIF à Omar Ghrib et d'ajouter : "Par vos déclarations de «coulisses» des années 1980, vous vous permettez de remettre en cause, même indirectement, des compétences d'entraîneurs de la trempe de Mekhloufi, Khalef, Saâdane et bien d'autres ; honte à vous !" Pour l'AAIF, Ghrib "dénie le droit aux anciens footballeurs, internationaux ou pas, de donner leur avis sur l'équipe nationale ; c'est un comble, car c'est le droit et un devoir de tous les footballeurs, toutes générations confondues, de donner leur avis sur la question. Par contre, qui êtes-vous et de quel droit vous vous permettez de critiquer primo, l'Amicale (qui n'a fait que du bien en sept ans d'activité, mais ça, vous l'ignorez volontairement), et secundo les anciens internationaux membres ou non de l'AAIF ; eux qui ont servi le football et porté haut les couleurs nationales ?", lit-on dans le communiqué. L'association dirigée par Ali Fergani comprend que le comportement et les déclarations de Ghrib "n'ont qu'un but : caresser dans le sens du poil le président de la FAF, alors qu'il n'y a pas si longtemps, vous n'hésitiez pas à l'égratigner". L'AAIF appelle Ghrib : "Oubliez l'AAIF et occupez-vous du grand Mouloudia, que l'on souhaiterait revoir champion et pourquoi pas sur le toit de l'Afrique ; mais cela risque-t-il d'arriver avec vous ? Nous en doutons fortement", conclut le communiqué. Nazim T.