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"Inadmissible que l'EN soit composée de 90% de joueurs formés en France" L'Amicale des Anciens Internationaux de Football commente les évEnements des verts
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l'AAIF a commenté plusieurs sujets ayant trait à l'équipe nationale. À commencer par les joueurs formés en France. Selon l'AAIF, "il s'agit là d'un faux débat qui masque les vrais problèmes qui se posent à l'équipe nationale", note le communiqué qui ajoute : "Nous pensons qu'il est inadmissible que l'EN soit composée de 90% de joueurs formés en France, alors que le véritable vivier est en Algérie, dans la mesure où ce dernier est sérieusement pris en charge. Il y a donc un problème qui se situe au niveau de nos clubs ‘soi-disant pros'". Pour l'Amicale des anciens joueurs, "la FAF a le devoir de s'occuper (en plus de l'EN A), des jeunes catégories, en mettant en place une politique sportive qui intégrerait tous les acteurs du football national, en particulier les anciens internationaux présentant des compétences avérées". S'agissant de la question du choix du sélectionneur, l'IAAF dira : "Actuellement, le sélectionneur est choisi par le président de la FAF seul, soit sous le couvert d'une commission qui a pour unique rôle de valider le choix du président. Cette situation est anormale, car le président de la FAF ne détient pas la science infuse du ballon rond et a besoin de l'avis d'une commission technique composée de spécialistes, pour éviter de se tromper, comme il l'a fait pour les deux derniers sélectionneurs." Et d'ajouter : "Gourcuff est un bon entraîneur de club qui est habitué à avoir ses joueurs quotidiennement, mais il n'a jamais été un sélectionneur. Sans mettre en doute les compétences de Rajevac et sa capacité à diriger une équipe africaine, comme il l'a fait avec les Black Stars du Ghana, mais le fait qu'il ne parle pas français devait être éliminatoire." S'agissant du départ du Serbe, l'AAIF indique que "le président de la FAF lui-même a reconnu qu'il s'était passé des choses (qu'il qualifie de normales), à la fin de la rencontre contre le Cameroun, entre certains joueurs et l'entraîneur. La fumée provoquée par certains joueurs a convaincu et forcé le président de la FAF à se séparer du sélectionneur. Cela est inadmissible". L'AAIF n'a pas manqué également de critiquer la gestion de la FAF. "L'équipe nationale est un héritage qui a été transmis de génération en génération. Nous nous excusons, mais notre expérience du football nous permet de rappeler que les joueurs n'ont pas à donner leur avis sur la nomination et encore moins sur l'exclusion d'un sélectionneur. Si c'est vraiment le cas, et nous pensons que le doute n'est pas permis, la FAF ne doit, en aucune manière, accepter cette situation de fait accompli", conclut le communiqué de l'AAIF. Pour rappel, Ali Fergani faisait partie du bureau fédéral de la FAF. Il a démissionné début 2012 suite à un différend avec le président de la FAF. Nazim T.