Un phénomène a pris de l'ampleur ces dernières années à Guelma, c'est le manque de parkings autorisés, la tolérance du stationnement sur les deux côtés des rues étroites, l'insuffisance des feux tricolores au niveau des carrefours et ronds-points, l'incivisme des conducteurs, et également la prolifération des parkings sauvages. Ce sont essentiellement des repris de justice, des délinquants et des oisifs qui s'autoproclament gardiens de parking aux abords des hôpitaux, administrations, banques, établissements scolaires, marchés et autres, qui exigent la somme de 50 DA pour un droit de stationnement momentané. Ces énergumènes exhibent des souches de carnets du transport urbain et leurrent leurs victimes à qui ils remettent des tickets en contrepartie de quelques pièces de monnaie ! Gare à ceux qui refusent ! Des scènes pénibles se déroulent chaque jour au centre-ville, aux boulevards du Volontariat, Souidani-Boudjemâa, du 1er-Novembre, aux abords de la Cnas et de la DSP, des banques, des rues : Emir-Abdelkader, Announa, Debabi, des mosquées, etc. Les automobilistes qui refusent ce diktat sont copieusement insultés et ridiculisés par ces voyous qui n'hésitent pas à menacer et à agresser tous ceux qui ne mettent pas la main à la poche. Ces scènes sont fréquentes au chef-lieu de wilaya, qui accuse un manque criant d'aires de stationnement et de parkings légaux. Les élus locaux sous prétexte de faire du social, accorderaient des autorisations à des individus sans scrupule pour gérer des espaces de stationnement. Aucune enquête de moralité n'est diligentée au préalable par les services de sécurité, et c'est ce qui explique la recrudescence des incidents et des agressions. Hamid BAALI