Le chef-lieu de wilaya était devenu un souk à ciel ouvert, puisque les rues, les quartiers, les cités et même le centre-ville étaient squattés par des irréductibles qui exposaient leurs produits sur les trottoirs et les espaces de servitude, créant des embouteillages et pénalisant les automobilistes et les piétons, exposés à des dangers potentiels. Ces dernières semaines, les services de sécurité mènent une lutte implacable à l'encontre des vendeurs de l'informel qui s'adonnaient à leurs activités en toute quiétude. Il faut avouer que le chef-lieu de wilaya était devenu un souk à ciel ouvert, puisque les rues, les quartiers, les cités et même le centre-ville étaient squattés par des irréductibles qui exposaient leurs produits sur les trottoirs et les espaces de servitude, créant des embouteillages et pénalisant les automobilistes et les piétons, exposés à des dangers potentiels. Ce problème avait été évoqué lors d'une session de l'APW par des élus qui avaient prié les autorités locales d'intervenir. D'autre part, des marchés de proximité conçus pour ces vendeurs de l'informel, qui avaient été recensés par les services compétents, sont restés désespérément fermés, car ces vendeurs avaient refusé de les occuper pour se soustraire aux frais des charges. Ces boxes, dont certains avaient été saccagés et parfois incendiés, ont été démontés et évacués la semaine écoulée, sur décision du wali, déterminé à assainir ce secteur qui périclitait. Des policiers sont détachés pour lutter sans état d'âme contre la prolifération de ce phénomène qui enlaidit la ville de Guelma, censée être la vitrine de la wilaya. Dans ce contexte, les camionnettes et autres véhicules de fruits et légumes, stationnés aux abords des mosquées El-Qods, Ibn Badis, Larbi-Tébessi, dans des carrefours, avenues et cités sont systématiquement chassés par les hommes en bleu. Les marchands qui exposaient leurs produits sur les trottoirs et la chaussée dans les rues Announa, Debabi, Slimani, les boulevards Souidani-Boudjemâa, 1er-Novembre et Volontariat ont disparu face à la traque soutenue des services de sécurité. De toute évidence, les autorités locales veillent au grain pour éradiquer les commerçants de l'informel qui veulent s'imposer en bafouant les lois de la République et refusent d'exercer dans des marchés fonctionnels et sécurisés qui ont nécessité des enveloppes financières faramineuses. Le chef-lieu de wilaya s'est enfin débarrassé de ces marchands à la sauvette, et les citoyens ont unanimement applaudi cette louable campagne initiée par le wali. Hamid BAALI