Le président de l'APC a réuni récemment des entrepreneurs de la ville pour solliciter leur contribution "bénévole" en vue de la réalisation de certains projets en attente et/ou achèvement de travaux. Si elle ne reçoit plus, depuis janvier 2016 à ce jour, la quote-part financière étatique pour le développement de la commune, l'APC de Batna vient d'adopter ce qu'on appelle le système D. En effet, le président de l'APC a réuni récemment des entrepreneurs de la ville pour solliciter leur contribution "bénévole" en vue de la réalisation de certains projets en attente et/ou achèvement de travaux. Le débat engagé lors de cette entrevue entre les deux parties a pu déboucher finalement sur un consensus positif donnant lieu à un programme de répartition des tâches exécutives au profit de la collectivité (intérêt général). Il s'agit notamment de six projets à réaliser que les citoyens n'ont cessé de réclamer aux autorités de la ville et de la wilaya. En fait, les entreprises impliquées dans cette "twiza" – des privés ainsi que des organismes publics, à l'image de Cosider et de l'EPTR/Sud-Est laquelle est spécialisée dans les travaux routiers – ont été des partenaires privilégiés de l'APC durant la période de l'aisance financière. D'où ce renvoi de l'ascenseur pour le bien de tous. Peu de jours après l'accord donné au P/APC de la ville, ces entreprises de réalisation auraient déjà investi le terrain et les travaux ont démarré dans certains sites parmi ceux retenus. Ainsi, nous avons appris que la Sarl Benbellat a pris en charge sur son budget et par ses moyens la réalisation d'un pont de liaison au quartier Selsabil. Ceci permettra enfin aux écoliers et écolières d'une école de proximité de pouvoir rejoindre leur établissement scolaire sans contrainte ni obstacle. Quant à l'entreprise publique EPTR/Sud-Est, elle s'attelle à réaliser le projet d'aménagement d'un pont au quartier Kéchida. Tout comme les entreprises privées Benyahia Amar et Lebrara qui vont aménager le pont d'oued Lazreb à proximité du Ravin bleu, là où les habitants ont des difficultés à accéder au cimetière local. Pour ce qui est de la principale voie d'accès en aller-retour à l'agglomération nouvelle de Hamla (Pos 1, 2 et 3) par Batna, où la circulation est sérieusement perturbée par la voie ferrée, elle est sur le point de connaître la solution tant espérée par les habitants. C'est l'entreprise Benharra Nouari qui engagera ses finances et ses moyens pour la mise en place d'un pont de contournement de la voie ferrée. Toutefois, il est signalé que les travaux ne pourront être entamés qu'après l'obtention de l'autorisation de la société des chemins de fer (SNTF, direction régionale de Constantine). Une autre opération semblable va permettre d'aménager sur une distance de 7 km un tronçon d'une double voie laquelle ouvrira l'accès à Hamla 3 par le côté sud de l'agglomération. Cette opération a été prise en charge par un groupe d'entreprises spécialisées dans le bitumage des routes. Pour le sixième projet consistant à supprimer un mur séparateur limitrophe de l'école Lotfi (Batna), ce sera quatre entreprises qui y mettront du leur, à savoir Cosider, Belkacemi, El-Attar et Fercha. Il est à noter que les six projets retenus d'un commun accord sont directement liés aux incessantes préoccupations des citoyens, ce qui confère un grand intérêt à l'initiative salutaire de l'APC de Batna. ALI BENBELGACEM