L'hôtel Majestic d'Akbou a abrité, le week-end dernier, une formation organisée par l'association "Etoile culturelle d'Akbou" en collaboration avec l'association "Tichy la verte" sous le thème "l'engagement et la notion du droit et devoir chez les jeunes". Entrant dans le cadre du projet création des conseils communaux de jeunes (CCJ), mis en œuvre avec l'appui de la Commission européenne et l'APW de Béjaïa, la rencontre a accueilli une trentaine de jeunes issus d'une dizaine de wilayas (Béjaïa, Biskra, Annaba, Guelma, Batna, Skikda, Sétif, Boumerdès, Alger et Tizi Ouzou). Assurée par le Dr Aïssa Merah, maître de conférences à la faculté des sciences humaines et sociales de l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa, la formation a permis aux participants d'acquérir des notions sur l'arsenal juridique et politique sur leurs droits et devoirs afin de pouvoir s'impliquer dans le développement de leurs communes. "Le concept de conseil communal de jeunes étant tout à fait nouveau sur la scène nationale, nous avons constaté un engouement prononcé chez les jeunes, lesquels veulent agir dans un cadre organisé", ont indiqué les organisateurs. En effet, dans la wilaya de Béjaïa, des élus ont procédé eux- mêmes à l'installation de ces conseils à l'instar des APC d'Akfadou et d'Aït Smaïl. Mieux encore, à Béjaïa et à Batna où le nombre de ces conseils est important, les jeunes aspirent à aller vers des "APW jeunes". "Un projet qui a eu un écho favorable chez les autorités et qui permettra à la frange juvénile de jouer un rôle prépondérant dans l'essor de leur wilaya en accomplissant des actions citoyennes dans tous les domaines (culturel, social, scientifique, éducatif, etc.)", a-t-on affirmé. La formation, troisième du genre après celle de Skikda et d'Alger, a été ainsi l'occasion pour les participants de mieux saisir les notions de droits et des devoirs des jeunes ainsi que l'engagement pour la participation active dans la vie publique. À ce titre, le Dr Merah, tout en mettant en relief l'importance consacrée à la démocratie participative, a souligné que "c'est un droit garanti par la Constitution et consacré par les codes communaux et de wilaya". H. Kabir