Abderrahmane Mehdaoui, François Bracci, Mokhtar Assas puis Sid Ahmed Hadjar, 4 entraîneurs ayant fait leurs preuves dans la discipline qui se sont succédé à la barre technique du Ghali de Mascara, pensionnaire de la Ligue 2 et ce avant la fin du cycle aller de la compétition en cours. Ces changements sont intervenus en raison des résultats négatifs enregistrés par le GCM et qui sont à l'origine de la peu reluisante place occupée à l'issue du déroulement de la journée au cours de laquelle la formation de la cité de l'Emir n'a pu faire mieux que match nul sur la pelouse du stade de l'Unité africaine face à la modeste équipe du Widad de Boufarik. À ce rythme, le club de la capitale de l'Emir est en passe de battre le triste record du nombre de techniciens engagés au cours d'une saison, surtout si l'hémorragie n'est pas stoppée et que le redressement n'est pas amorcé par l'obtention des résultats positifs. Pourtant, rien ne laissait présager de tels chamboulements, car le club bénéficiait d'une attention particulière des autorités locales qui ne ménageaient aucun effort pour l'assister, des dirigeants qui ont sacrifié leur temp et leur argent et du soutien des supporters lesquels bravaient tous les risques pour le suivre. Mais en dépit de toutes ces circonstances, le Ghali ne cesse de décevoir, puisque après 13 journées, le Ghali n'a récolté que 8 points pour 1 seule victoire, 5 nuls dont 3 à domicile et surtout 7 défaites, sachant qu'il s'est incliné à deux reprises sur sa pelouse en gazon naturel. D'ores et déjà, le club accuse 5 points de retard sur l'AS Khroub, son prochain adversaire qui le devance, et 20 points sur le leader, le Paradou AC. Certes, les techniciens qui se sont succédé pour gérer le groupe se rejettent la responsabilité de cette mascarade et, à cette allure, la relégation est inévitable. Mehdaoui a accusé les dirigeants de lui avoir imposé le recrutement des joueurs ; Bracci a déclaré avoir hérité d'un groupe composé de joueurs n'ayant pas les capacités d'évoluer en Ligue 2 ; Assas a avoué ses insuffisances à pouvoir redresser la barre d'une équipé à la dérive. À deux journées de la fin de la première partie du championnat, Hadjar, venu en pompier, estime que la situation n'est pas si catastrophique que la décrivent certains. Pour lui, la situation est certes inquiétante mais rien n'est perdu. Les dirigeants lui ont confié l'équipe avec comme objectif d'éviter la descente. Dans ce contexte, il exhorte toutes les parties à adhérer à son programme en œuvrant dans l'intérêt général du Ghali qui possède un palmarès étoffé et qui dispose d'infrastructures sportives enviables. A. B.