Blida : Sortie de la 11e promotion de lieutenants de police La 11e promotion de lieutenants de police composée de 442 officiers de police judiciaire a prêté serment avant-hier à la cour de justice de Blida, sous la présidence de Noura Khitati, du président de la cour de Blida et son adjoint ainsi qu'un nombre important de cadres de la DGSN, à leur tête le chef de la Sûreté de wilaya. Sortie de l'école d'application de la Sûreté nationale Abdelmadjid-Bouzbid de Soumâa, cette promotion a bénéficié d'une formation théorique et pratique de 24 mois dans le domaine de la loi pénale générale, en particulier droits de l'homme, procédures judiciaires, police scientifique, crime organisé, protection du patrimoine culturel national. Il est à préciser que cette promotion va renforcer les unités opérationnelles de la Sûreté nationale dans le cadre de leurs missions qui se basent essentiellement sur la protection des biens et des personnes, la lutte contre tous genres de crimes dans le cadre du respect des droits de l'homme. K. FAWZI Tizi Ouzou : La fonction de directeur d'école n'attire plus les enseignants Le manque d'encadrement administratif est souvent soulevé dans de nombreux établissements scolaires tous paliers confondus de la wilaya de Tizi Ouzou. Le directeur de l'éducation a annoncé sur les ondes de la radio locale qu'"il y a actuellement 130 écoles primaires et 12 collèges sans directeur, ainsi que 33 lycées sans proviseur". Si ce premier responsable du secteur a évoqué ce manque, il n'en demeure pas moins que de nombreux établissements du secondaire n'ont ni censeur ni surveillants généraux, car ces deux fonctions sont jugées mal classées dans le statut de l'éducation. C'est le cas du lycée Ali-Mellah de Draâ El-Mizan, où un adjoint d'éducation assure les fonctions de censeur et de surveillant général à la fois. S'il y a quelques années, nombreux sont ceux qui postulaient aux postes de responsabilité, aujourd'hui ils ne se bousculent plus au portillon. Car les enseignants estiment que "cela ne leur servirait à rien, d'autant plus que certains grades prévus dans le statut particulier leur sont plus favorables par rapport à des postes de responsabilité dont ils ne tirent pas un profit considérable comme autrefois". Pourquoi cette fonction n'attire-t-elle plus de postulants ? "Je ne veux pas devenir proviseur de lycée, parce qu'aujourd'hui je suis déjà classé à la catégorie 16 comme professeur formateur et je n'exerce que 15 heures par semaine pour le même salaire et sans aucune responsabilité", avoue un professeur de physique. Même le grade de censeur n'est pas sollicité, quand on sait que celui-ci est classé à la catégorie 14, alors qu'un enseignant dans le même lycée est à la catégorie 16. C'est le même cas au primaire, où le directeur et l'enseignant sont tous deux placés à la catégorie 14. L'alerte a été pourtant donnée à temps par les syndicats qui avaient appréhendé les conséquences de ce classement "discriminatoire". O. Ghilès Entre inaugurations et baptisations à Béjaïa La célébration de la Journée du Chahid, avant-hier, à Béjaïa a été marquée par une série d'inaugurations et de baptisations d'édifices publics aux noms de martyrs de la révolution. Une délégation de la wilaya et des représentants de l'organisation des moudjahidine se sont rendus en début de matinée au Musée du moudjahid où une exposition sur la révolution a été organisée. Profitant de sa visite, le wali a plaidé pour que des caravanes et des expositions soient organisées également dans les établissements scolaires afin d'inculquer l'esprit de la révolution aux nouvelles générations. "L'histoire de la révolution ne doit pas être confinée dans les musées", a-t-il estimé. Après la distribution des prix aux lauréats d'un concours sur l'histoire, organisé pour l'occasion, la délégation de la wilaya a rendu visite à la veuve du chahid Dehas Ahcène, responsable politique durant la guerre de Libération, décédé le 28 décembre 1961. Après une autre visite effectuée au moudjahid Abdeli Mohand Arezki, les autorités de la wilaya ont procédé à la pose de la première pierre pour la réalisation d'un stade de proximité en gazon synthétique au niveau de la cité Tala Ouriane. Aussi, un autre stade de proximité a été également inauguré aux Oliviers. Dans le chapitre des baptisassions, le marché de proximité appelé auparavant la Place Philippe porte désormais le nom du chahid Alloua Touati, et la Maison de l'artisanat est baptisée au nom du chahid Mansouri Ahmed. H. K. La police célèbre la Journée nationale du chahid à Tamanrasset À l'instar de plusieurs institutions publiques du pays, la sûreté de wilaya de Tamanrasset a célébré la Journée nationale du chahid, en mettant sur pied un programme riche en activités commémoratives. Au programme de la journée, un cocktail d'actions a été organisé, dont la visite ayant conduit les cadres de ce corps constitué au Musée du Moudjahid du centre-ville où ils se sont imprégnés des épopées et événements héroïques des vaillants combattants du front du Sud contre le colonialisme. Des conférences sur l'histoire de la Révolution ont aussi été animées par des moudjahidine et des chercheurs universitaires à la salle de conférences de l'unité de maintien de l'ordre située à la sortie sud de la ville, sur la route vers In Guezzam. L'assistance, composée essentiellement d'éléments en uniforme bleu, s'est, sans l'ombre d'un doute, inspirée des sacrifices et valeurs héritées d'une génération qui a su donner des leçons de nationalisme à tous les mortels. Les intervenants à la tribune ont invité les présents à un voyage vers le passé en guise d'hommage aux martyrs qui ont hissé haut le drapeau algérien et fait entendre la voix de la justice sur la scène internationale. Des projections de documentaires et de films de guerre ont été programmées au siège de la sûreté de wilaya, qui a également organisé une émission radio sur la thématique. RABAH KARECHE