La JS Kabylie qui a effectué un long et périlleux déplacement à Brazzaville pour affronter la coriace formation de l'Etoile du Congo, a finalement bien négocié ce nouveau safari dans les fins fonds de l'Afrique, et ce, en arrachant, hier après-midi, au stade Alphonse-Massamba-Débat de Brazzaville, le point du nul 0-0), ce qui est de bon augure pour le match retour prévu le samedi 18 mars au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Handicapée par l'absence de son buteur attitré, Hadi Boulaouidat, mais tout de même renforcée par le retour de son capitaine d'équipe et libéro, Ali Rial, qui a tenu à être de la partie malgré son état (encore convalescent), la formation kabyle aura réussi à tenir la dragée haute aux Congolais, et ce, en dépit de leur mauvais parcours en championnat national. En alignant Asselah dans les buts bien entouré par le quatuor Rial, Berchiche, Redouani et Ferhani, le staff technique kabyle aura bien meublé la zone médiane avec le trio Yettou, Raiah et Djerrar alors que les attaquants Aïboud, Izerghouf et Baïtèche ont débuté la partie aux avant-postes pour tenter de jouer haut et contrarier les desseins de l'équipe congolaise soucieuse de scorer au maximum avant le match retour à Tizi Ouzou. C'est d'ailleurs la JSK qui a pris la direction du match pour acculer la défense congolaise et c'est bien le capitaine Rial qui a failli surprendre le gardien de but congolais au prix d'un tir puissant de loin dès la 16' de jeu. Les Congolais répliquent par un tir fracassant sur la transversale (22') mais c'est encore la JSK qui a l'opportunité d'ouvrir le score sur une belle reprise de la tête du Franco-Algérien Izerghouf suite à un tir tendu du défenseur gauche Ferhani (37'), encore que les Congolais répliquent par un tir puissant qui passe légèrement à côté des buts gardés par un Asselah des grands jours (43'). Ce même Asselah s'illustre d'ailleurs juste après la mi-temps, et ce, en détournant magistralement un penalty à la 53'. Le gardien de but kabyle qui voulait absolument se racheter de sa mauvaise prestation du dernier déplacement à Monrovia, a tenu à sortir le grand jeu pour décourager tous les attaquants congolais et rassurer ses coéquipiers jusqu'au coup de sifflet final même si l'arbitre centrafricain a ajouté sept bonnes minutes pour le compte du temps additionnel. C'est dire que les Canaris auront assuré l'essentiel à Brazzaville, et ce, en attendant d'assurer éventuellement la qualification pour les 8es de finale de l'épreuve continentale dès samedi prochain à Tizi Ouzou, ce qui pourrait constituer une bonne bouffée d'oxygène pour les Kabyles toujours avides de se ressaisir pour la suite du championnat afin de sauver leur place parmi l'élite. Mohamed HAOUCHINE