Le président de l'Entente de Sétif, Hacen Hamar, est intéressé par la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP). "Je suis intéressé par la présidence de la LFP, je compte présenter ma candidature dès la fin de cette saison pour être élu à la tête de cette structure que je compte révolutionner par un programme ambitieux qui inclura tout le monde sans aucune exclusion. Il n'y aura plus de favoritisme, chaque club aura ses droits légalement, personne ne dictera sa loi, je veux doter la LFP de commissions solides qui n'obéiront qu'aux lois et aux statuts qui régissent le football, il faut rétablir la confiance entre les clubs et les structures qui la gèrent, en tout cas, je dévoilerai mon programme détaillé à l'approche des élections. Etant donné que je suis issu du secteur administratif, je connais parfaitement le fonctionnement des affaires administratives et leur traitement, ce ne sera pas une chose nouvelle pour moi", confie Hamar à Liberté. "Ce sont les responsables de la FAF qui m'ont sollicité pour briguer un mandat à la tête de la LFP, je n'ai rien contre l'actuel président de la LFP, mais la vie est faite ainsi, un jour tu es là, un autre, tu es ailleurs, moi aussi je ne suis pas éternel à l'Entente de Sétif qui a vu défiler à sa tête plusieurs personnes, je dois, moi aussi, céder ma place à un autre, Hacen Senesaoui peut me succéder", explique encore l'homme qui a offert la première LDC africaine à l'Algérie et à l'ESS. Notons que l'actuel président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, a été réélu à tête de cette structure qui agit par délégation de la FAF conformément aux statuts en vigueur. Reste à savoir maintenant comment compte le président de la FAF, Zetchi, organiser de nouvelles élections à la LFP, seule manière de pousser Kerbadj à partir ? Sachant que les 2/3 de l'AG de la LFP peuvent, en effet, destituer Kerbadj, la FAF doit donc provoquer une assemblée générale extraordinaire de la Ligue pour enclencher le processus. "L'assemblée générale se réunit en session extraordinaire à la demande du président de la LFP, du président de la FAF et des 2/3 de ses membres à jour de leurs cotisations", stipule l'article 17 des statuts de la LFP. C'est-à-dire que Zetchi doit d'abord s'assurer les voix des 2/3 de l'AG pour "organiser" un retrait de confiance, ce qui est loin d'être acquis, surtout avec le soutien de Kerbadj des présidents de clubs (voir Liberté de jeudi dernier) qui constituent la majorité des membres de l'assemblée générale de la LFP. À moins que Kerbadj ne décide de jeter l'éponge... R. A.