Lors d'une réunion ayant regroupé les députés fraîchement élus et des membres du bureau politique de Tajamou Amel El-Djazaïr (TAJ), Amar Ghoul a annoncé le soutien officiel de son parti au candidat du FLN à la présidence de la chambre basse du Parlement, Saïd Bouhadja. En félicitant les députés de son parti qui, a-t-il dit,"ont arraché leurs sièges grâce à leurs efforts inlassables", le président de TAJ a réitéré sa disposition à œuvrer pour le mieux, de concert avec ses partenaires dans les groupes parlementaires, les commissions de l'APN et le gouvernement. Cela, a-t-il ajouté, "dans le respect de nos caractéristiques et de notre ligne politique, en tant que parti du juste milieu et responsable". M. Ghoul n'a pas omis, à l'occasion, de relancer son initiative politique en direction des autres formations, en affirmant que "TAJ est un parti rassembleur, ouvert à tous et qui ne ménagera aucun effort pour une interaction positive avec toutes les formations, quelles que soient leur couleur et leur orientation, afin d'œuvrer dans le sens de l'intérêt de la nation et du citoyen". Revenant sur sa participation aux premières élections depuis la création de TAJ qui a décroché 20 sièges, M. Ghoul devait souligner la propension du parti à jouer de meilleurs rôles à l'avenir au sein des institutions du pays, notamment au gouvernement, avant de s'attarder longuement sur celui qui échoit désormais à son groupe parlementaire. Lequel groupe parlementaire, a-t-il souhaité, "sera fort, distingué, et constituera une force de proposition constructive tout en étant critique lorsqu'il relèvera des manquements". Le groupe parlementaire de TAJ "se distinguera par son approche morale, loin de tout folklore, de diffamation ou de propos dégradants pour nos capacités", a expliqué Ghoul, en indiquant que "nous sommes un parti responsable, nous ne lésinerons jamais sur les voies et moyens pour être toujours à la hauteur de cette responsabilité à tous les niveaux". Amar Ghoul a aussi voué fidélité aux institutions de l'Etat. Et de poursuivre : "Nous défendrons l'Etat et ses institutions, dont on œuvre au renforcement, surtout en cette période que traverse l'Algérie, critique et difficile sur les plans économique, financier et politique. Une période où l'Algérie est entourée de foyers de tension, ou fait l'objet de provocations visant le pays et ses acquis", a affirmé l'orateur. Car, pour Ghoul, "prendre part au Parlement et au gouvernement relève de la responsabilité". Amar R.