La DGPC a déployé des agents plongeurs spécialisés et ayant reçu des formations qualifiées. Pas moins de 18 000 agents professionnels et saisonniers ont été mobilisés par la Direction générale de la Protection civile (DGPC) pour sécuriser les plages autorisées à la baignade au titre de la saison estivale 2017 contre 15 000 en 2016, soit une augmentation de 3 000 agents supplémentaires. Lors du coup d'envoi de la saison estivale donné à travers le territoire national (du 1er juin au 30 septembre), la DGPC a indiqué que pour l'année 2017, sur les 608 plages que compte le littoral algérien, 229 ont été interdites à la baignade, dont la majorité a été fermée pour cause de pollution et risque particulier, contre 379 autorisées. "Le dispositif opérationnel sera assuré tous les jours de 9h à 19h et sera renforcé en moyens matériels supplémentaires, notamment les embarcations pneumatiques d'intervention, ainsi que les matériels collectifs et individuels", a affirmé la DGPC qui souligne, par ailleurs, que "l'analyse des statistiques des 5 dernières années relève que la principale cause des noyades reste toujours la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance, c'est-à-dire en l'absence des éléments de la Protection civile chargés de la surveillance des plages et des baignades". En plus de l'encadrement, la DGPC a déployé des agents plongeurs spécialisés et ayant reçu des formations qualifiées, des ambulances, des camions d'extinction, des zodiacs et des moyens de sauvetage et d'intervention. Ces équipes s'ajoutent aux secouristes, aux médecins et agents paramédicaux chargés de garantir la couverture sanitaire durant toute la saison estivale. Selon la DGPC, un total de 70 021 interventions a été effectué en 2016 au niveau des plages, ce qui a permis de sauver plus 47 643 personnes d'une mort certaine. Durant la même période, on déplore le décès de 124 personnes, dont 38 au niveau des plages surveillées et 86 autres dans les plages interdites à la baignade. Pour réduire le taux de mortalité au niveau des plages, la DGPC avait lancé au mois de mai dernier une campagne de prévention et de sensibilisation sur les dangers de la mer et de la baignade afin d'inculquer aux citoyens la culture du risque de noyade au niveau des plages, notamment les plages interdites à la baignade ainsi que dans des réserves d'eau, note la même source. "Malgré tous les moyens déployés, que ce soit opérationnel ou en matière de prévention et de sensibilisation, la conscience citoyenne reste la mieux indiquée, car savoir nager n'est pas un gage de sécurité. À ce titre, la DGPC lance un appel aux citoyens sur le respect des recommandations de sécurité, notamment celles relatives à l'interdiction de fréquentation des plages interdites à la baignade et au respect des horaires de surveillance", conclut la DGPC. FARID BELGACEM