Depuis le 1er juin, plusieurs activités culturelles ont été organisées dans différentes communes de la wilaya de Tizi Ouzou. Les familles ont eu l'occasion d'assister à différentes représentations théâtrales, ainsi qu'à des concerts de Ali Amrane, Aït Menguellet, Nouara, Brahim Taleb et tant d'autres. Si le mois sacré du Ramadhan a déjà enclenché sa seconde quinzaine, les soirées culturelles faites de galas artistiques et de représentations théâtrales se poursuivent à un rythme accéléré dans plusieurs localités de Kabylie telles que Tizi Ouzou, Azazga, Aïn El-Hammam, Tigzirt, Boudjima, pour ne citer que celles-là et ce à la grande joie des citoyens et surtout des familles qui sortent en masse, après la rupture du jeûne, pour profiter de la fraîcheur de la soirée en ces temps de canicule. Et si de grandes vedettes de la chanson kabyle ont déjà égayé de belles soirées à l'image de Lounis Aït-Menguellet, Nouara, Brahim Tayeb, Belaïd Tagrawla, Ali Amrane, Rabah Ouferhat, Akli Yahiatène et autres Ali Meziane, d'autres galas de charme sont encore au programme notamment avec la chanteuse kabyle Yasmina prévue ce soir à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, puis un méga-concert de Mohamed Allaoua pour demain soir au stade Oukil Ramdane alors que les amateurs de chaâbi seront bien servis vendredi soir à la Maison de la culture avec l'étoile montante Mohamed Mammar et le maître adulé Kamel Aziz qui a de nombreux fans dans la ville des Genêts. "Depuis le 1er juin, date de lancement de notre programme d'animation culturelle pour le mois sacré du Ramadhan, nous avons déjà organisé environ quatre-vingt spectacles entre galas artistiques et représentations théâtrales et ce dans plusieurs localités de la wilaya, notamment à la Maison de la culture Mouloud- Mammeri et au Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou mais aussi à l'annexe de la Maison de la culture d'Azazga, au Centre culturel Matoub Lounès d'Aïn El-Hammam et dans bien d'autres localité de la région" nous a confié, hier matin, la directrice de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, Nabila Goumeziane, qui était visiblement fière d'exhiber les deux médailles de l'Ordre du mérite national qui ont été décernées à titre posthume, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à deux grandes icones de la culture algérienne que sont les regrettés Chérif Kheddam et Tahar Djaout, à l'issue d'une cérémonie organisée, mercredi passé, à l'opéra d'Alger Boualem-Bessaieh, en l'honneur de quarante-sept artistes, écrivains, intellectuels et autres personnalités culturelles qui ont marqué, par leur talent et leur riche parcours, l'histoire de l'Algérie contemporaine. "Ce sont là des distinctions hautement méritées pour ces deux grands monuments de la culture algérienne, en l'occurrence le grand maître de la chanson kabyle Chérif Kheddam et l'illustre poète et écrivain Tahar Djaout, tous deux originaires de la wilaya de Tizi Ouzou, ce dont nous sommes très fiers. Et en l'absence de leurs représentants, les deux distinctions honorifiques m'ont été confiés solennellement par les organisateurs de cette cérémonie mémorable, en tant que directrice de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, pour les remettre donc à qui de droit, autrement dit à la famille du regretté Chérif Kheddam originaire du village de Boumessaoud dans la commune d'Imsouhal relevant de la daira d'Iferhounène et celle du regretté Tahar Djaout, natif du village d'Oulkhou, dans la commune d'Ait-Chaffa, relevant de la daïra d'Azzefoun" nous a-t-elle affirmé. Tout en avouant avoir été tout aussi fière d'avoir représenté aussi dans une cérémonie similaire, le 16 avril passé, le maestro de la chanson kabyle, Lounis Ait-Menguellet, qui était en tournée en France et qui avait été aussi décoré de la médaille de l'Ordre national au même titre que l'illustre écrivain Mouloud Mammeri, le chanteur émérite Akli Yahiatène et l'écrivaine et éducatrice bien connue Djouher Amhis Ouksel qui sont, eux aussi, originaires de la wilaya de Tizi-Ouzou. Mohamed Haouchine