La population résidente totale en Algérie a atteint 41,3 millions d'habitants au 1er janvier 2017 (contre 40,4 millions au 1er janvier 2016), selon le dernier recensement effectué par l'Office national des statistiques (ONS). Ainsi, l'accroissement naturel a été de 900 000 personnes entre le 1er janvier 2016 et le 1er janvier 2017, correspondant à une hausse démographique de 2,2%. L'ONS indique, en outre, qu'au 1er juillet 2016, la population était à 40,836 millions de personnes, soit un accroissement de 886 000 personnes par rapport à juillet 2015, correspondant à un taux d'accroissement naturel de 2,17%. Cette augmentation, explique l'office des statistiques, est imputée à une combinaison de la hausse des naissances et d'une diminution du nombre des décès. Selon les pronostics de l'ONS, sous l'hypothèse que le rythme de croissance de l'année 2016 se maintiendrait pour l'année 2017, la population résidente totale atteindrait 42,2 millions au 1er janvier 2018. Dans son analyse de la situation démographique du pays, l'ONS observe que l'année 2016 avait été marquée par une "augmentation conséquente" du volume des naissances vivantes qui a dépassé, pour la troisième année consécutive, le seuil d'un million de naissances. Par contre, l'année 2016 a connu une baisse du volume des décès et un fléchissement "assez significatif" du taux de mortalité infantile, ainsi qu'un recul "relativement significatif" du nombre de mariages contractés.
Perspectives d'évolution de la population à l'horizon 2030 Aussi, et sous l'hypothèse d'atteindre un indice conjoncturel de fécondité de 2,4 enfants/femme et d'une espérance de vie à la naissance de 81 ans pour les hommes et de 83 ans pour les femmes, la population résidente en Algérie atteindra 44,191 millions en 2020, 44,907 millions en 2025 et 51,026 millions à l'horizon 2030. L'année 2016 a été marquée par l'enregistrement de 1,067 million de naissances vivantes auprès des services de l'état civil, soit une moyenne de l'ordre de 2 900 naissances vivantes par jour, fait savoir l'ONS. En outre, l'année 2016 a été marquée par un recul significatif dans le volume des décès enregistrés comparativement à 2015, constate l'ONS. En effet, 180 000 décès ont été enregistrés auprès des bureaux de l'état civil, soit 3 000 décès en moins par rapport à 2015. Cette diminution a impacté positivement l'espérance de vie à la naissance qui a enregistré par ce fait un gain de 6 mois (0,5 point) par rapport à l'année précédente pour atteindre ainsi 77,6 ans. De même que les décès infantiles, le volume des mort-nés a connu une diminution relative de 2,6% comparativement à l'année 2015, avec un volume de 14 236 cas. Cette diminution en volume combinée à l'augmentation du volume des naissances vivantes s'est traduite par une réduction significative du taux de mortinatalité qui est passé à 13,2, soit un gain de 0,7 point par rapport à l'année 2015. Baisse des mariages, hausse des divorces L'année 2016 a connu une baisse substantielle dans le volume des mariages : 12 000 mariages de moins comparativement à 2015, soit une baisse relative de 3,4%. Les bureaux de l'état civil ont ainsi registré 356 600 unions, et le taux brut de nuptialité a connu encore un fléchissement passant de 9,24 à 8,73 entre 2015 et 2016. Le nombre de divorces enregistrés par les services du ministère de la Justice a été de 62 128 ruptures d'unions prononcées au cours de l'année 2016, soit une augmentation relative de 3,7% par rapport à l'année 2015. APS