À signaler que les 20 autres plages de la wilaya de Skikda qui ne sont pas autorisées à la baignade connaissent une affluence considérable des baigneurs. Selon un pré-bilan établi par la Protection civile, arrêté au 8 du mois courant, 1 150 160 estivants ont fréquenté les 22 plages autorisées à la baignade dans cette wilaya. La Protection civile a enregistré 578 interventions diverses en mer. 394 personnes ont été sauvées d'une mort certaine alors qu'elles se trouvaient en difficultés en mer. 91 autres personnes ont été traitées sur place par les équipes paramédicales affectées au niveau des plages alors que 90 autres ont été évacuées vers les hôpitaux. Durant cette période la Protection civile a enregistré malheureusement 2 morts par noyade durant cette période. Notre interlocuteur de la Protection civile a tenu à préciser que ces deux pertes humaines ont été enregistrées au port et à la plage de Sidi Okacha, dans la commune de La Marsa, des endroits non surveillées par la Protection civile. Alors que la première perte humaine par noyade qui a été enregistrée à la plage non surveillée de Molo de Skikda a eu lieu avant cette période. Soit 3 morts par noyade depuis le début de la saison estivale enregistrées toutes au niveau de zones interdites à la baignade et donc non surveillées par la Protection civile. Durant la journée de mardi, les surveillants de plage et les plongeurs n'ont vraiment pas chômé puisque on a enregistré 53 interventions pour sauver des baigneurs en difficulté en mer. Ainsi, 17 hommes et 2 femmes et 16 enfants ont été sauvés d'une mort certaine par noyade. Cela, alors que 2 autres hommes et 5 enfants ont été traités sur place et que 6 hommes et 3 enfants ont été évacués vers les hôpitaux. À signaler que les 20 autres plages de la wilaya de Skikda qui sont non autorisées à la baignade connaissent une affluence considérable des baigneurs. D'ailleurs, certaines plages dites interdites à la baignade sont plus fréquentées que certaines autorisées, et il devient impératif que les autorités locales se penchent sur le problème puisqu'il y a affluence, mais un manque flagrant de prise en charge du moins concernant le nettoyage de ces sites touristiques. Sachant que même certaines plages non autorisées à la baignade pour des raisons de sécurité comme celles se trouvant sur le littoral du massif de Collo, Tamanart, Marsa Ezitoune, Echatt et Oued Z'hor pour ne citer que celles-là, suscitent un engouement bien particulier surtout des familles. Les autochtones, qui tirent bien profit de l'affluence des baigneurs, se chargent de tout pour venir en aide à ceux-ci, en leur offrant tout le nécessaire pour leur séjour et à des prix très raisonnables. Là-bas, les "parkingueurs" et les plagistes sont très sollicités et respectent leurs emplacements mieux que ceux qui illégalement accaparent de larges espaces dans des plages autorisées et de surcroît prennent les meilleurs endroits, et qui restent toute la journée presque entièrement vides mais qui obligent les autres baigneurs à se confiner dans des espaces très réduits au vu et au su de tout le monde malgré le rappel du ministère de tutelle de l'interdiction des plages privées. A. Boukarine